Wahnsinn von Chloée

Ne t'en fait pas, l'ange de la mort ne va pas décendre du ciel pour autant !

Le vrai de nom de Jeanne d'Arc c'était Jeanette, mais on a plutôt choisi Jeanne parce que Jeanette d'Arc ça ne le fais pas !

La petite fille venait d'ouvrir les yeux et regarda autour d'elle, l'air complètement bouffi. Apparement, rien n'avait vraiment changé car tout était toujours à sa place et elle se sentait comme d'habitude.
"Allez, c'est l'heure de se lever !" Dit l'infirmière en ouvrant grand les rideaux alors qu'il faisait encore nuit dehors.
Chloé obéit et sortit de son lit, toujours rien de bizarre.
"Dépèche-toi de prendre ta douche, le médecin veut te parler."
Ce qu'elle fit avant de s'habiller.

Le médecin se trouvait dans son bureau en train de lire une fiche quand Chloé entra, accompagnée de l'infirmière. IL invita la petite fille à s'asseoir et lui dit :
"J'ai reçu un appel de ton père hier qui me demande de prolonger ton traitement au-delà de ce qui avait été prévu.
- Quoi ?! S'exclama Chloé.
- Oui, il est même prêt à payer pour ça.
- Tout ça parce que j'ai mordu la main de ma belle mère ? Vous voulez rire, n'est-ce pas ?
- Non, je suis on ne peux plus sérieux.
- Ah je vois ! Je suis devenue dangereuse, c'est ça ? Tout le monde crois que je suis complètement maboule ?"
C'est étrange : d'habitude la petite fille n'aurait jamais parlé à un adulte sur ce ton là, elle qui était si timide.
"Pour mémoire, reprit le médecin, tu as tué un garçon de ta classe avec une pair de ciseaux.
- Si tous les enfants de la classe vous marthyrisaient tous les jours et que les professeurs l'approuvaient, vous croyez pas que vous auriez aussi perdu la boule à un moment.
- Et ça veut dire que t'as le droit de tuer quelqu'un.
- J'ai vu crever ma propre mère devant moi y'a trois ans et j'allais mal à cause de ça. Additionnez le tout et vous verrez si c'est agréable.
- Ta mère est morte devant toi et tu n'as rien fait pour l'aider ?
- Voyons, vous mesurez 1m 10 et en face, y'a votre père fou furieux qui en mesure 2 qui bat votre mère dans la pièce à côté. C'est l'adulte qui aura le reflexe de faire quelque chose comme appeller la police, l'enfant, lui, ne pourra que rester planté sur place.
- Ton père a battu ta mère à mort ?
- Comment, mon père qui croit que je suis dangereuses au point de vouloir prolonger mon séjour ici ne vous l'avais pas dit ? Quelle maladresse, vraiment."
Oui, là, il y avait définitivement quelque chose qui clochait. C'était bien la première fois que la petite fille disait à quelqu'un comment sa mère était morte ! Mais bon, elle allait essayer de voir ce qui se passait après parce que pour le moment, ce "quelque chose" l'aidait franchement à se défendre.
"Si y'a vraiment quelqu'un qu'il faut interner, c'est bien lui. Moi j'ai tué quelqu'un parce que j'avais accumulé tant de douleur et tant de rancoeur pendant des années ... mais lui, il a tué sa propre femme comme ça, sur un coup de tête.
- Ca m'a quand même l'air improbable tout ça, répondit le médecin. Tu as quelque chose pour ... le prouver ?
- Oui, passez-moi donc le téléphone et enrengistrez la discussion."
Le médecin haussa les épaules, en temps normal, il n'aurait pas envie de jouer à des jeux pareils avec un enfant, mais il trouvait que celui-ci était tout de même intéressant. Il fit donc ce que la petite fille lui dit et on attendit que ça décroche.
"Ouais ? Entendit-on à l'autre bout du fil.
- Allo, papa, répondit Chloé, je viens de m'échapper et je te télépone d'une cabine téléphonique.
- Quoi ?!
- ... papa, j'ai à te parler, dit-elle avec un ton volontairement triste auquel ne correspondait définitivement pas sa physionomie sereine qu'irradiait un gentil sourire. Voilà, j'ai décidé de tout dire à la police pour maman ... je me sens trop mal et j'ai besoin de lâcher ce poids qui est sur mes épaules.
- Petite p ... idiote ! Je t'avais pourtant dit que tu étais aussi coupable que moi dans tout ça. Toi, tu m'avais promis de fermer ta gueule et que je m'occuperais de la faire disparaitre pour qu'on ait jamais de problèmes !"
Pendant qu'il disait ça, Chloé sourait au médecin en pointant le téléphone.
"Mais ... qu'est-ce qui lui est arrivé ?
- Ha ! Tu crois que je vais te le dire maintenant que je sais que tu vas chez les keufs ?!
- ... je veux juste savoir. Je promet de rien faire et d'être à la maison dans moins de vingt minutes si tu me le dis.
- Promis ?
- Oui, tu peux me remettre dans l'asile ou même en prison si tu me le dis."
Il y eut quelques instants de silence. De son côté, le médecin était franchement heureux que cet appel soit enregistré et à la fois surpris devant le fait que cette petite fille jouait un tel tour à son père.
"Bon, voilà ce que j'ai fait. Tu te souviens que le lendemain du soir où elle est morte j'étais pas là de la journée ?
- Oui.
- J'ai du aller en campagne pour la brûler loin des regards.
- Je suis sûre que tu mens, c'est trop méchant ça.
- Mentir ? Si tu veux j'ai conservé son annuaire droit avec son alliance.
- Pourquoi papa ?! S'exclama la petite filel avec un ton volontairement contrarié.
- Parce que je voulais toujours l'avoir près de moi ... bah ! Tu peux pas comprendre ce genre de choses à ton âge;
- Mais Emma risque de le trouver un jour en faisant le ménage et là tu auras des problèmes.
- Mais non, je l'ai mit dans mon petit coffret rouge, tu sais, celui qui est sous mon lit.
- Elle pourrait quand même le trouver et l'ouvrir.
- Non parce que je lui ait dit de ne pas le faire parce que j'avais un souvenir très précieux de mon ex-femme ... ce qui n'est pas totalement faux. Bon, assez rigolé, reviens à la maison tout de suite !
- Oui papa, je serais de retour dans une demi-heure."
Et la discussion téléphonique s'acheva là. Le médecin sortit la casette sur laquelle il avait tout enregistré et allait remettre le téléphone de côté, mais Chloé l'arrêta.
"Vous devriez appeller la police avant qu'il ne se rende compte que quelque chose de bizarre se passe.
- Oui." Répondit le médecin en prenant le téléphone.
Il appella et leur expliqua le cas. La police, naturellement, était méfiante et répondit que de toute manière, on ne pouvait pas juste rentrer chez quelqu'un comme ça et qu'il fallait des preuves. Indiquant qu'il en avait, il leur indiqua même où en trouver une supplémentaire et régla les dernières formalités.

Après une heure d'attente, le médecin reçu enfin un coup de fil. La petite fille se trouvait toujours assise en face de son bureau, les bras croisés et l'air sombre.
"Allo ?"
Après quelques instants, alors qu'il parlait encore au téléphone, il fit un signe pour indiquer à Chloé que la police avait arrêté son père. La petite fille sourit légèrement, mais ce ne fut pas un sourire de soulagement mais de satisfaction.

Le temps, c'est la sucéssion de mouvements entre l'antérieur et le postérieur selon Aristote ...
Et maintenant, selon Tewanna, le temps c'est la transformation du futur en passé ... pas mal, nan ?

Le coup de fil terminé, le médecin regarda Chloé avec des yeux ebahis. Elle avait été mise dans cet hôpital psychatrique parce qu'elle était folle, mais à l'instant, elle venait de faire preuve d'un rationnalisme hors-du-commun. Pendant quelques instants, il ne su quoi dire et finalement, il demanda à l'infirmière de ramener la petite fille dans sa chambre.

Une fois allongée sur son lit, Chloé serra Mr Buggs contre elle. Elle était sereine et le moindre de ses muscles parfaitement détendus. Dehors, un orage éclata et il fit tellement sombre dans la pièce qu'il aurait fallu allumer la lumière, mais la petite fille se fichait bien de cela.
"Mr Buggs.
- Oui ?
- Je ne savais pas que ma mère était morte comme ça. Tu m'avais dit qu'elle était morte dans un accident de voiture."
Mr Buggs ne répondit pas. La petite fille qui le tenait serré contre elle se tourna vers lui et le regarda avec des yeux qui manifestaient à la fois de la colère et de la peur. Quand elle était en train de parler avec le médecin, il y a une demi-heure maintenant, elle avait sérieusement l'impression de ne pas contrôler ce qu'elle disait.
"Mr Buggs.
- Oui ?
- J'ai peur.
- Allons, allons, pas la peine d'avoir peur.
- J'ai peur de sombrer dans la folie, de ne plus rien contrôler dans ma propre tête. Je préfère encore avoir tous ces enfants qui m'embêtent tous les jours à l'école que de ne plus exister en tant que moi-même.
- Ne t'en fais pas, je veillerais toujours sur toi.
- Promis ?
- Promis."
Descartes disait qu'on ne pouvait être absolument sur du monde autour de nous car c'est nos sens trompeurs qui nous le rendent ; il a dit ensuite qu'on pouvait même douter qu'il s'agit bien de la réalité en face de nous mais pas d'un rêve car quand on rêve, on croit bien souvent que c'est la réalité. Il ne reste alors que le cogito, l'individu en tant que conscience, la seule chose qu'il nous reste. Mais il n'avait jamais prévu qu'on puisse la perdre, car c'était bien ce qui était en train d'arriver à Chloé. Elle avait peur et se sentait tellement à l'étroit dans sa propre tête qu'elle en eut l'impression d'étouffer.
"Mr Buggs.
- Oui ?
- J'ai encore peur.
- Dors.
- J'aurais moins peur après ?
- Oui, tu te sentiras on ne peut mieux après. La nuit porte conseil, c'est connu, non ?"
Il avait toujours été de tellement bon conseil que la petite fille lui fit confiance et ferma les yeux.

La prochaine chose qu'elle vit c'était qu'elle se trouvait dans une chambre moyennageuse, mais une chambre de noble tout de même. Peut-être était-ce ici qu'on l'avait mené après qu'elle ait mangé de cette nourriture empoisonnée. Tout était tellement beau autour d'elle mais pourtant, elle sentait qu'elle n'avait rien à faire ici et qu'il fallait qu'elle sorte rapidement de là. Inspectant la chambre, elle ne trouva aucune trappe secrète qui aurait pu lui permettre de s'échapper de là, et la porte était naturellement vérouillée.
Elle s'allongea donc sur le lit et attendit. Dehors, comme dans le monde réel, il y avait de la pluie qui ne semblait pas vouloir s'arrêter. Finalement, quelqu'un entra. Il s'agissait d'une antilope vétu d'une robe bleu de chartre.
"Mademoiselle se sent-elle mieux ? Demanda l'antilope en faisant une profonde courbette.
- Où suis-je ?
- Au chateau du compte de Warwick.
- Toujours ?! Mais je ne veux pas être ici.
- Mon maître vous attends pour le thé.
- J'ai pas soif."
L'antilope sortit d'un des coffres une robe du XVème siècle et la posa sur le lit de Chloé.
"Oh, il ne s'agit absolument de boire seulement du thé. Le thé est un repas tout entier, c'est l'équivalent du déjeuner pour les français.
- Je n'ai pas faim."
Mr Buggs parut alors à l'embouchure de la porte. Il portait quant à lui un smocking de la fin du XIXème siècle, chapeau y compris. En le voyant entrer dans la chambre, Chloé bondit sur ses pieds et fonça vers lui pour se serrer contre lui.
"Mr Buggs, j'ai peur. Je ne sais pas où je suis, je ne sais pas ce qui se passe.
- Ne t'en fais pas, dit Mr Buggs qui était maintenant aussi grand qu'elle. Tout va bien, nous somes chez un ami qui ne te veux que du bien.
- V ... vraiment ?
- Oui, le compte de Warwick est un de mes meilleurs amis. Tant que tu es dans son château, tout ira bien, c'est comme si tu te trouvais dans les bras de ta mère un jour de pluie."
Chloé sentit une chaleur bienveillante au contacte de Mr Buggs. C'était comme celle qu'elle ressentait effectivement lorsqu'elle se serrait contre sa mère.
"C'est l'heure du thé, lui dit gentillement Mr Buggs.
- Bien.
- Prépares-toi, je vais aller directement dans le salon."
La petite fille s'habilla donc avec cette robe du XVème qui lui donnait l'allure d'une petite princesse avec sa teinture rose et ses perles vertes qui mariaient parfaitement ses yeux. L'antilope l'accompagna le long du couloir qui devait la guider à la salle à manger. En route, Chloé lui demanda par curiosité :
"Dites, qu'est-ce qui se trouve hors de ce château ?"
L'antilope la regarda avec des yeux écarquillés.
"Vous voulez sortir de ce château ?! Demanda-t-elle.
- Non, mais c'est juste pour savoir.
- Dehors, se trouvent tous vos cauchemards et ce que vous craignez le plus au monde. Ce château est votre seule protection."

Et de cinq ! C'est fou ce que le temps passe vite ... ou pas !

Pour le thé, on avait toujours la même grande salle à manger que lors de la fête, mais il n'y avait finalement que Mr Buggs et le compte de Warwick assis à table. Incertaine sur ce qu'il fallait faire, Chloé alla tout de même s'asseoir sur une chaise et Mr Buggs lui dit en souriant :
"Demande ce que tu veux au Chef, il te le cuisinera.
- Vraiment tout ?
- Ouaip, vraiment tout !"
Elle demanda donc au chef qui venait d'entrer dans la pièce s'il pouvait lui faire des toasts avec du chocolat fonu dessus. Le chef retourna donc en cuisine et elle se tourna ensuite vers Warwick et Mr Buggs.
"Qu'est-ce que je fais ici ? Demanda-t-elle, pourquoi est-ce que ma nourriture était empoisonnée l'autre fois là ?
- Explique-lui Warwick, dit Mr Buggs, c'est toi qui avait eu l'idée après tout.
- Bon, d'accord. Mr Buggs veut que tu sois heureuse et même s'il a parfois été brusque avec toi, il veut tout de même ton bonheur. Pendant que tu dors, tu seras ici, dans ce paradis où tout ce que tu voudras tu l'auras immédiatement. Quand tu seras réveillée, Mr Buggs t'aideras à t'en tirer pour le meilleur.
- Comme avec mon père au téléphone ? Demanda Chloé en constatant que le Chef revenait avec sa commande.
- Oui, exactement.
- Alors c''est comme si vous me controliez, non ?
- ... un peu, répondit Mr Buggs, mais je te promets de faire en sorte que tu sois heureuse.
- Qui pourrait être heureux quand il ne controle même plus ses propres pensées et actes ?
- Mais je ne le ferais que quand ce sera nécessaire."
La petite fille n'était pas totalement enchantée à cette perspective, mais bon, elle n'avait pas vraiment le choix, et en retour, pendant tout le temps de son sommeil, elle serait tranquille et vivrait dans cet endroit merveilleux où elle pourrait avoir tout ce qu'elle voulait.

Les jours passaient et la petite fille goutait réellement au bonheur sur terre dans ce château. Partout, les gens étaient serviables et sympatiques. A la bibliothèque, elle trouvait le film ou le livre qu'elle voulait, pour peu qu'elle en ait entendu parler dans le monde réel. A chaque dîner, on invitait des dizaines de gens et on s'ammusait des heures durantes alors que brûlait dans la cheminée un énorme feu, les plats délicieux se succédaient par dizaines et les cuisiniers semblaient toujours avoir quelque chose de nouveau en cuisine.
Mais un jour, la petite fille se lassa un peu de tout ça et demanda à Mr Buggs si on pouvait aller faire une ballade dans la forêt.
"Non, c'est trop dangereux, répondit-il.
- Comment ça ?
- Ce château c'est la partie heureuse et rationelle de ton esprit, mais au dehors, tu as tout le reste : peur, noirceur, confusion, malheure, inconscient, oubli ...
- Mais cette forêt a l'air tellement belle, juste cinq minutes, ça serais tellement bien !
- ... bon, je suppose qu'on pourrait y aller un tout petit peu, mais il faudra prende une escorte alors.
- Merci beaucoup Mr Buggs !" Dit-elle en le prenant dans ses bras pour le remercier.
Quelques minutes plus tard, tout était prêt. On avait opté pour des chevaux et près de 20 gards armés allaient accompagner. Pour peut-être la première fois depuis qu'elle était ici, elle visitait la forêt. C'était plutôt un bel endroit où on entendait le gazouillement des oiseaux et la lumière perçait à travers les feuillages des arbres pour donner au tout un aspect pratiquement divin.
Au bout de quelques temps, on arriva dans une petite clairière bordée par une petite rivière dans laquel nageaient des poissons.
"Et si on s'arrêtait ici ? Demanda la petite fille.
- D'accord, mais tu ne dois en aucun cas avaler quoi que ce soit de ce qui se trouve ici.
- Pourquoi ? Parce qu'il s'agit de mauvais souvenirs qui te hanteraient immédiatement si jamais tu le faisait."
La petite fille promit donc qu'elle ne ferait rien et on s'assit par terre on a apporta un pic-nique pour tous. Partout, on nageait dans le bonheure et Chloé avait l'impression d'être aux anges.

Brusquement, on la réveilla. C'était une nouvelle fois l'infirmière, mais tout était rouge autour et il faisait si chaud.
"Grouille-toi de sortir de là ! Dit l'infirmière ! Y'a le feu ! Vite !
- Le feu !"
Elle sauta hors de son lit, et allait sortir de la chambre quand elle se rendit compte qu'elle avait laissé Mr Buggs à l'intérieur. Elle fit demi-tour pour aller le chercher mais l'infirmière la prit par le bras.
"Qu'est-ce que tu fiche ?! Faut sortir d'ici !
- Mon doudou !
- Tu vas pas crever pour un doudou, viens !
- Mais c'est Mr Buggs."
L'infirmière la gifla un bon coup pour la calmer. Chloé, surprise, n'opposa alors plus de résistance et se laissa guider jusqu'à la sortie. Heureusement, le feu n'avait tué personne et tout le personnel de l'hôpital en plus de tous les patients, étaient sains et sauf. Les pompiers arrivaient et se déployèrent rapidement pour éteindre le feu.
La petite fille était assise sur l'herbe et regardait brûler le batiment, en priant que Mr Buggs soit lui aussi sauvé comme elle l'avait été. Mais dans la chambre, le feu commençait à consumer le doudou.
Brusquement, des souvenirs revinrent hanter Chloé, mais ils venaient si rapidement que c'était comme une succéssion rapide d'image.

A 2 ans, papa s'est enervé parce que j'ai encore besoin de couches ...

A 5 ans, je me casse la jambe ...

A 8 ans, je vois quelqu'un se faire écraser par une voiture ...

A 10 ans, les enfants de l'école me frappent tellement fort que je me met à saigner et je ne dis rien à papa qui me gronde ...

A 12 ans, je vois maman mourir ...

A 13 ans, je vois Emma se faire violer par mon père ...

.... tu écris avec une telle facilité, tu as vraiment un talent. :zzzzzz:

J'ai hâte d'avoir la suite, avec mon absence, je me suis enfilée 5-6 chapitres de suite et.... ça fait du bien !!!!!
Merci Philou, je me sens privilégiée entre chouki et toi, la sensation d'être une lectrice.... chanceuse !

(hey ! je veux une dédicace quand vous publierez vos premiers romans et mangas !)

Oh ! Déjà la troisème page, eh ben !
Super nouvelle du côté de chez nous ! Nos oiseaux, les deux mandarins, sont maintenant papa et maman. Ouip ! Un petit oisillon est sorti de son oeauf voici deux jours et ses parents lui ont déjà fait un bon nid bien douillet avec le matériel qu'on leur a donné et ils lui on même fait une couverture avec !

Tous ces souvenirs que la petite fille aurait très franchement préféré oublier, ils étaient là, ils lui revenaient à la figure comme un coup de poing. La police était déjà sur place pour maintenir les malades mentaux en place pendant que les pompiers étaient en train d'essayer d'éteindre le feu.
Revenant peu à peu à elle, Chloé se rendit réellement compte à quel point la situation était grâve car l'hôpital psychatrique était bel et bien en train de brûler sous ses yeux. Même si elle se trouvait à une bonne quarantaine de mètres de ce brasier, elle pouvait tout de même sentir la chaleur du feu et voir les flammes détruire chaque partie de l'édifice.
"Que c'est beau." Entendit-elle.
Chloé se retourna et vit Julien qui était assit par terre, un sourire sublime sur le visage.
"Qu'est-ce que tu veux dire ? Demanda la petite fille en fronçant les sourcils.
- Ce feu ... c'est tellement beau, tellement pur ... pourquoi ne peut-il brûler pour toujours, jusqu'à la fin des temps ?
- T'es vraiment stupide, répondit-elle en serrant les poings. Des gens auraient pu mourir.
- Peu importe, je suis assez fier de moi malgré tout.
- Comment ça ?"
Julien sourit, se leva et approcha son visage très prêt de celui de Chloé avant de dire en souriant :
"C'est moi qui ait réussi à déclencher ça. Vois-tu, mon frérot m'a apporté tout ce qu'il fallait lorsqu'il est venu me visiter la dernière fois.
- Je vais te tuer, dit Chloé qui sentait sa raison la quitter et ses instincts reprendre le dessus.
- Oh ! Me tuer ? Demanda-t-il en caressant son zèbre Zouzou, vas-y, vas-y !"
Elle allait se lançer quand elle réalisa que si elle faisait ça, elle serait très certainement dans un hôpital psychatrique pendant le restant de ses jours et qu'elle n'aurait pas Mr Buggs pour lui tenir compagnie. Elle ferma les yeux, respira profondément, puis dit en s'approchant de Julien :
"Et si on appliquait le bon vieux Oeil pour oeil, dent pour dent ?
- Comment ça ? Qu'est-ce que tu veux dire ?"
Elle arracha soudain son doudou de ses mains et, y mettant toute sa force, l'envoya vers le brasier. Zouzou passa par la porte d'entrée, en plein milieux des flammes qui allaient commencer à le consummer.
"Non !!! Hurla Julien, Zouzou !!!"
Il se lança pour aller le chercher. Il fallait tout de même reconnaitre qu'il était rapide dans son genre parce qu'il réussi à passer outre tous les pompiers qui se trouvaient là et à entrer dans l'enceinte de l'hôpital. Il réussi à récupérer Zouzou pile avant que des flammes ne commencent à le brûler. Mais alors qu'il était sur le point de sortir de là, l'entrée tomba en morceaux et plus personne ne pouvait voir le petit garçon.
"Dégagez-le de là !" Cria un des pompiers en demandant des renforts sur cette zone en particulier.
Chloé sentit en elle le doux goût de la vengeance accomplie, et au-delà de toute espérance. Derrière elle, des fous étaient en train de s'agiter à l'idée qu'un petit garçon si beau et si gentil puisse brûler comme ça.
"Bon sang ! Se dit la petite fille, je suis quand même pas du même niveau que ces crétins, ces attardés mentaux ?"
Mais tout à coup, elle ressentie comme une immense fatigue, un terrible coup de barre. Peu à peu, tout devint flou et les sons ressemblaient à ce qu'on obtient avecc un vieux vynile joué au ralenti. Finalement, sa tête se mit à tourner et Chloé chercha déséspérément quelque chose sur quoi elle pourrait se soutenir. Ni'mporte quoi aurait pu faire l'affaire, vraiment n'importe quoi, mais pourvu qu'elle le trouve ce n'importe quoi !

"Tu crois qu'elle va se réveiller un jour ?
- Nan, moche comme elle est.
- Et puis elle pue.
- T'as pas de nez crétin !
- C'est une expression."
La petite fille ouvrit les yeux et quand elle se redressa, elle réalisa qu'elle se trouvait de nouveau dans la petite forêt près du château ... sauf que maintenant, il faisait noir et l'ambiance était pour le moins sinistre.
"Alors, c'est maintenant qu'on se réveille, madame la belle au bois dormant ?
- Il t'en a fallu du temps !
- Ouais, t'as trop bu la nuit dernière ?
- Ou trop baisé ?
- Ou trop prit d'héroïne ?"
Bon, ça commençait à suffir les remarques désagréables ! D'où est-ce qu'elles venaient de toute manière ? Chloé regarda autour d'elle sans rien trouver la petite rivière dont elle voulait boire l'eau quelques temps plus tôt. Dans l'eau, quatre poissons noirs avec un large sourire sur le visage, la regardant avec un regard moquer indiquant qu'elle ne pourrait jamais les faire taire.
"Ouais, mais je peux toujours partir d'ici et ne plus vous entendre !" Dit la jeune filel en fronçant les sourcils.
Et c'est effectivement ce qu'elle fit. Elle commença à marcher en direction du château qui n'était finalement qu'à dix minutes de marche. Elle comprenait maintenant pourquoi Mr Buggs avait eu quelques réticence à l'emmener faire une balade dans cette forêt, mais elle se promettait de ne plus jamais y mettre le pied.
"Madame, aidez-moi !"
Chloé regarda autour d'elle, mais ne vit personne.
"A l'aide !"
En y réfléchissant, il valait mieux qu'elle ne s'attarde pas dans cette forêt qui lui tendait sans doute un piège pour lui faire Dieu sais quoi ! Elle continua à marcher avant de finalement arriver au château, mais elle trouva celui-ci légèrement changé. En effet, pour autant qu'elle se souvienne, il n'y avait pas un nuage rouge qui tournait autour et les gardes n'étaient pas des sortes de crétaures mi-homme mi-araignées qu'elle désigna tout de suite par le doux nom de Mimis.
"Bon, je suppose que ce n'es tpas une idée terriblement brillante d'essayer d'entrer là, se dit la petite fille. Je crois que la figure du château m'en dit déjà pas mal."
Oui, d'accord, mais en attendant, cela voulait dire qu'elle allait devoir rester dans cette forêt lugubre, pour toujours peut-être. Perspective d'autant plus angoissante que désormais, le ciel s'était terriblement obscurci et Chloé sentait très bien que ça durerait pour un bon bout de temps.
Perdue dans ses reflexions, la petite fille ne remarqua pas que quelqu'un se glissait derrière elle. Une main la tira alors violemment en arrière tandis qu'une autre l'empécha d'emmetre le moindre son en se plaquant sur sa bouche.

Les enfants ont quelque chose de si pur et d'innocent (quand ce ne sont pas des trou-du-cul ambulant, bien sûr ). C'est tellement mignon, comme des petites peluches, des petites mains et des sourirs si angéliques ... non medames et messieurs, je ne suis pas pédophile ! Mr Ouaf vous le dira mieux que moi-même.



Merci BEAUCOUP Mr Oua ! Comme d'habitude, vous m'avez été d'un très grand secours.

Chloée était paniqué d'être ainsi tirée en arrière par une créature de cette forêt inconnue et sinistre. Elle ne pouvait même plus crier car une main (s'il s'agissait bien d'une main), se trouvait plaquée sur sa bouche. La petite fille fut donc attirée jusque dans un buisson épais en moins de deux.
"Ca doit être pou me bouffer ou quelque chose dans le genre, se dit la petite fille, mais en toute discrétion qu'il veut me bouffer, naturellement."
Mais au lieu de ça, elle entendit une voix dire :
"Pas de bruit, ou ils pourraient nosu remarquer."
Chloé se retourna et même s'il faisait plutôt sombre, elle remarqua une petite fille pas plus grande qu'elle, mais qui devait bien, en revanche, avoir seulement huit ans.
"Pourquoi est-ce que tu m'as tiré en arrière comme ça ? Demanda Chloé.
- Je t'expliquerait plus tard ; pour le moment, il faut que tu me suives.
- Je veux bien mais ...
- Vite, avant que les monstres ne remarquent ta présence."
Chloé suivit donc la petite fille à travars ces bois sinistres. Dommage que tout ça se soit enveloppé d'un voile aussi macabre, parce que sinon, il s'agissait d'une forêt réellement resplendissante. Après avoir bien courues pendant une bonne dizaine de minutes, les deux filles arrivèr, ent près d'une petite maison. La petite fille près de Chloé frappa à la porte.
"Qui est là ? Entendit-on provenir de l'intérieur.
- Le contraire de l'inverse.
- C'est bon."
Et la porte s'ouvrit. Dans la petite maison, Chloé ne vit que quelques lits faits avec de la paillasse, une table, une cheminée et une armoire. Le feu qui brûlait était par ailleurs la seule source de lumière de la pièce. La porte se referma alors derrière Chloé et elle remarqua pour la première fois l'habit rouge que portait la petite fille qu'elle avait suivit.
"Bonsoir Hansel, dit la petite fille en rouge en serrant dans ses bras le jeune garçon de huit ans qui se touvait près du feu.
- Salut Chaperon, une chance que tu sois de retour, la nuit commençait à tomber et dernièrement, il ne faisait franchement pas bon rester dehors.
- Pour sûr ! Mais j'ai réussi à la sauver alors qu'elle s'approchait trop près des gariens du château."
Chloé s'approcha des deux enfants pour mieux écouter ce qu'ils se disaient. C'est alors que quelqu'un frappa à la porte et Chaperon s'approcha de la porte pour demander de qui il s'agissait.
"Le contraire de l'inverse." Entendit-on.
Et la porte s'ouvrit. Une petite fille de huit ans entra alors dans la maison avec un panier dans lequel se trouvait du bois et des fruits.
"Excusez-moi, dit Chloé, mais qui êtes-vous et où suis-je ?"
Chaperon expliqua.
"Je m'appelle Chaperon, mais tu me connais certainement sous le nom de Petit Chaperon rouge, celle des frères Grimms, pas celle de Péraut parce que lui, il me tue à la fin de son histoire. Voici d'autres personnages des frères Grimms, il s'agit des frères et soeur Hansel et Gretel.
- Mais vous êtes tous des personnages de compte de fée ! S'exclama Chloé.
- Ouais, et si tu cherches un peu, tu trouveras la maison de mère grand et celle en pain d'épice ! Ironisa Hansel en sortant des assiètes pour le dîner.
- Ca va, lui répondit Chaperon, on a pas besoin de tes sarcasmes. Mettons-nous donc à table et on expliquera tout."
Chloé ainda donc Gretel avec le découpage du bois du feu pendant que Chaperon et Hansel diposaient tout sur la table pour le dîner qui se composait de fruits trouvés par la petite fille dans la forêt et de pain qui devais au moins avoir vécu deux bons jours (ce qui contrastait sérieusement avec le luxe du château, pensa Chloé, mais au moins on se sentait bien ici).
Alors que le dîner commença, Chaperon prit la parole :
"Quand Mr Buggs est mort dans ton monde, ce fut aussi le cas dans celui-ci. A partir de là, tout est devenue sans dessus-dessous et ce merveilleux endroit comme on le connait s'est changé en cet endroit cauchemardesque. Le château, lui est devenue la propriété de quelqu'un dont on se serait très franchement passé.
- De qui s'agit-t-il ?
- Du grand méchant loup, répondit Hansel.
- Hansel ! Arrêt ! C'est vraiment enervant à la fin ! Intervint Chaperon.
- Ouais, c'est bon, ça va ... si on peut même plus se marrer.
- Bref ! Reprit Chaperon, je crois qu'il s'agit de notre cher ami le Prince Charmant."
Chloé fut surprise.
"Le Prince Charmant ? Pourquoi est-ce que celui qui a besoin d'un rauyaume aussi maquabre c'est le Prince Charmant ?
- J'en sais rien, répondit Chaperon. Tout ce que je peux te dire c'est que nous sommes tous une partie de toi, un reflet de ton imagination. Moi, je suis la partie logique.
- Moi la partie effronté, reprit Hansel.
- Et moi ... je suis la timidité." Dit doucement Gretel sans relever le nez de son assiette.
Bon, au moins maintenant, elle savait pourquoi le salaud c'était le Prince Charmant : Chloé avait toujours détesté le type qui réapparaissait dans chaque compte de fée et séduisait toutes les femmes pour sans doute les larguer ensuite parce qu'il était célibataire dans le compte suivant.
"Mais qu'est-ce qu'on peut faire pour que tout redevienne comme avant ?
- J'en ai aucune idée, répondit Chaperon.
- Moi je sais, répondit Hansel, il suffit que nous ..."

Je sens que je vais tuer mon réveil qui ne sonne plus !!!
Nan mais sérieusement, le seul truc qui me réveille à la bonne heure depuis deux jours c'est une force mystérieuse dans mon cerveau ... je ne veux même pas savoir de quoi il s'agit, mais quelque chose me dit que c'est plus vieux que l'age eds cavernes ce genre de truc !

La vie peut parfois être vraiment dégueulasse, mais il faut avoir vécu toute l'iroie du sort pour pouvoir parfaitement le comprendre. La petite Chloé, sur une échelle de 1 à 10, devait bien en être au 6 parce qu'au moment même où Hansel allait dire comment il était possible de reprendre le château, elle se réveilla dans le monde réel.
"Ca va petite ? Entendit-elle.
- Bon, au moins elle va bien maintenant.
- Je ... suis ... où ? Demanda faiblement la jeune fille car sa tête était encore comme le navir de Jack Sparrow en pleine tempête.
- Hôpital Robert Debré.
- C'est dans ... quelle ville ... ça ?
- Paris voyons !"
Bon, au moins, ça, c'était une question de réglée. Essayant de remettre ensemble les éléments qu'elle avait, elle se figura que ce qui s'était passé c'est qu'elle avait du perdre connaissance sur la pelouse de l'hôpital psychatrique et qu'on avait du la transporter jusqu'ici parce que finalement, ce n'était pas si loin que ça.
"Que faire maintenant, Mr Buggs ?"
Elle bougea son bras pour executer le même geste qui lui servait auparavant pour serrer son doudou contre elle, jusqu'à ce qu'elle réalise naturellement qu'il ne se trouvait plus là. Ce fut à la fois de la déception et de la colère envers Julien.
"J'espère que t'as bien rôti là-dedans et que tu continuras à rôtir en enfer pour l'éternité." Murmura-t-elle en serrant les dents et en plongeant sa joue dans l'oreiller de sont lit.
C'est alors que sa porte s'ouvrit et la lumière de la chambre s'alluma tout à coup au point d'éblouir Chloé. C'était une équipe de télévision, la petite fille devina qu'ils étaient ici pour faire un reportages sur ceux qui avaient pu échapper à l'incendie (car, comme elle l'apprendrait plus tard, Julien n'était pas le seul à avoir été brûlé vif).
"Bonjour petite, dit le journaliste en préparant son micro, est-ce que tu pourrais m'accorder juste quelques minutes de ton temps ?"
Chloé allait lui dire qu'elle était fatiguée et qu'elle avait besoin de se reposer, et donc que ce journaliste devrait essayer de poser des questions à un autre patient ... mais de manière beaucoup plus cru que ce qui vient d'être énnoncé. Mais tout à coup, une idée lui traversa l'esprit, une idée qui la ferait très certainement quitter tout ce système d'hôpitaux psychatrique.
"Pourquoi pas ? Dit-elle avec un sourir angélique.
- Très bien." Murmura le journaliste en faisant signe au caméraman de se préparer.
Chloé, de son côté, se passa rapidement la main dans les cheveux, pour se rendre plus belle qu'elle ne l'était.
"Les autorités restent toujours sans réponse quant au causes de l'incendie de l'hôpital psychatrique St Marc, dans le Nord de Paris. Cependant, même si une bonne dizaine de morts sont à déplorer, les survivants sont maintenant entre de bonnes mains, mais la question de leur état mentale se pose encore ..."
Ouais, c'est sûr que si la petite fille n'avait pas eu un plan derrière la tête, elle aurait envoyer ce type faire joujou avec un des autres patients.
"Petite, dit-il en tendant alors le micro vers Chloé, comment te sens-tu après avoir vécu cet incendie ?
- Eh bien, répondit-elle en prenant un air et un ton timide, je crois que j'ai de la chance, je vais plutôt bien.
- Plutôt bien ? C'est à dire que tu n'as rien vu de particulièrement intimidant quand tu étais là-bas."
Et dire que faire ce que ce type était en train de faire était considéré comme un métier ... enfin bon, il faut bien en passer par là parfois, non ?
"Eh bien, tout ce qui me revient là c'est d'avoir été révveillée par l'infirmière au beau milieu de la nuit alors que il y avait déjà plein de feu partout. Ensuite, on est tous allés dans le jardin où ils ont réunis tout le monde. A partir de ce moment-là, tout s'est relativement bien passé.
- Et enfin, est-ce que tu dirais que le personnel de l'hôpital a bien réagit ?"
Allez, maintenant était le moment de l'apothéose. Elle dit avec un ton de voix joyeux et un visage radieux.
"Je crois bien que oui, même mieux qu'en temps normal ! Grâce à eux je me sens tellement mieux, c'est vraiment magnifique ! Je suis si heureuse, vous ne pouvez pas savoir.
- Merci beaucoup petite."
Et la caméra cess de tourner. Le journaliste quitta alors la chambre et Chloé se dit alors que ce n'était maintenant qu'une question d'heures avant qu'elle ne reçoive leur visite.

Le temps passa d'autant plus rapidement qu'on lui laissa regarder Ratatouille sur la télé dans sa chambre. Elle se passa la film en boucle, encore et encore, jusqu'à ce que ça se produise. Entra alors une femme qui devait bien avoir la quarantaine. Elle était d'autant plus moche que son visage était totalement crispé.
"Bonjour, dit la petite fille avec un ton joyeux et innocent.
- Enfin je te retrouve, petite pute ! Murmura la femme avec un sourire sur le visage.
- B ... bonsoir madame.
- Je vais te tuer !!!" Cria la femme.
Et elle se jeta sur la petitefille et commença à la marteler de coup et à la griffer de toute part. Dieu que ça faisait mal, surtout qu'elle y mettait autant de force que posible ... mais bon, il fallait bien en passer par-là. On commençait à voir des gouttes de sang teinter de rouge la couverture et le visage de la petite fille, ainsi que le reste de son corps en fait, ne ressemblait présentement plus vraiment à grand chose de connu. Alertés par le bruit, parce que cette conasse en faisait quand même et la petite fille en produisait également en "demandant déséspérément à l'aide".
Des infirmières arrivèrent alors dans la pièce et neutralisèrent cette grosse vache qui, même tenue par les bras, donna un coup de pied surpuissant dans la machoire de Chloé. La petite fille n'avait pas prévu qu'elle ferait ça, mais heureusement, il n'y avait rien de cassé. Mais pour le moment, l'important, c'était de pleurer comme la pauvre petite fille battue, ce que, si l'on regardait la situation sous un certain angle, elle était parfaitement.
"J'ai maaaaaal ! Dit-elle en pleurant à chaudes larmes, ça fait tellement mal !ù Ca brûle de partout !
- Ne t'inquiète pas petite, lui dit l'infirmière, on va s'occuper de toi dès qu'on aura appellé la police.
- M ... merci." Bagaya Chloé.
Quand tout le monde eut quitté la pièce la petite fille ne pu retenir un sourire de satisfaction. Tout se passait tellement bien que c'en était trop facile. Maintenant, la mère du petit garçon qu'elle avait tué dans la cour de récréation l'avait "affreuseent bléssée" ; comme quoi, le coup de la tenter à la télé n'était pas si mal trouvé. Naturellement, c'était plutôt bien que le journaliste eut dit le nom de l'hôpital où elle se trouvait, sinon elle aurait du le glisser elle même, le tribunal n'ayant pas communiqué à cette grosse vache où elle se trouverait pour els dix ans à venir initialement.

Bien ! Comme dit l'autre, il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers. Désormais, il était important de bien faire semblant d'être la pauvre petite fille qui a tellement mal et tout et tout ; si tout se passait bien, elle serait peut-être dehors dans un mois, qui sait ? Mais tandis qu'elle était déjà en train de mijoter tout ça dans sa petite tête, on frappa à la porte.
"Je peux entrer ?" Entendit Chloé.
La petite fille se retourna et, à sa grande surprise, vit Emma.

Ouep déjà 3 pages !
Et moi, je me garde ces 3 beaux chapitres pour demain ou après-demain !

Mais j'ai quand même vu que Mr et Mme Mandarin avaient eu un petit. ;p
Chouette nouvelle !
Envoyez les tofs !!!! XD

Bisou ++
(tu te dis pas que c'est aussi à cause de mes commentaires débiles que tu arrives à 3 pages....?! looool)

Mais non, t'en fait pas, si on en est déjà à la troisième page, c'est que je poste des chapitres un peu long dont je pourrais très certainement changer un tout petit peu le contenu si j'avais un minimum de jujeotte ... mais bon !

Le bébé oiseau (ou oisillon, je sais pas exactement lequel des deux expressions utiliser ) a déjà quatre jours maintenant. Comme j'ai pas d'appareil photo sous la main, j'ai pris des images photo d'internet qui ressemblaient au petit. La seconde, c'était lui au début. Mais maintenant, il en est à avoir la tête de la première photo.
J'espère qu'il sera assez fort pour tenir parce que mes canaries avaient eu des oisillons au printemps dernier et ils étaient tous morts.






Chloé n'avait jamais assisté à un mariage, étant né trois ans après celui de ses parents. Son père lui avait expliqué ce jour-là que comme il s'était déjà marié une fois, il ne pouvait se marier une seconde fois devant un prètre catholique et donc, qu'il allait devoir se marier en civil. La petite fille était à des années-lumière de savoir comment fonctionnaient les relations amoureuses et combien de temps tout devait durer, mais elle avait quand même le présentiment qu'Emma et son père brûlaient quelques étapes en ne se mariant qu'un mois après s'être rencontré. Mais peu importe ! Pour la petite fille, Emma était la douceur incarnée et ça lui ferait du bien, tellement de bien, e l'avoir toujours auprès d'elle.
La mairie était gigantesque, du moins, du point e vue de la petite fille qui n'était pas si grande que ça. Ce jour-là, on avait invité quelques amis (une bonne vingtaine) et Chloé avait mise sa robe du dimanche, celle qu'elle portait à la messe quand sa mère était encore vivante. Au moins, contrairement au mariage à l'église, celui-ci était plutôt rapide.
C'est la suite qui fut longue avec le déjeuner de noce avec tous les autres gens. On s'était déplacé en province pour une fois et le déjeuner se passait dans un restaurant avec un immense jardin derrière. Ce jour-là, Chloé goûta au champagne pour la première fois lorsqu'un de ses oncles lui en proposa.
"Ne bois pas trop vite, lui dit son oncle, sinon tu sera ivre.
- Comment je fais pour savoir ?
- Il faut te mettre à cloche-pied, tendre un bras sur le côté, te servir de l'autre pour te mette le doigt sur le nez et ensuite, si tu ne parviens pas à tenir debout, alors c'est que que tu est ivre."
Ouais, c'est ce genre de discussion qu'elle avait avec son oncle Pierre. Le déjeuner lui-même fut plus chiant encore qu'un débat sur la question des taxes des viticulteurs de la région de Champagne au Sénat, du moins, du point de vue de Chloé qui n'avait personne avec qui discuter. En effet, les autres enfants, qui semblaient par ailleurs parfaitement à l'aise, parlaient ensemble et ne emblaient absolument pas se soucier d'elle.
Le déjeuner lui-même étant fini, on laissa les enffants aller jouer dans le jardin tandis que les adultes allaient entamer de longues et passionantes discussion sur des sujets allant de leur vie personnel au prix de la nouvelle Citroen Argus. Tous les enfants jouaient dehors et pendant ce temps, Chloé s'était assise contre un arbre, près d'un petit étang, et s'était dit qu'une petite sièste
lui ferait le plus grand bien.
"Salut." Entendit-elle.
Elle ouvrit les yeux et vit un jeune garçon devant elle. Il portait déjà la cravate et le smoking, mais il était assez beau dans son genre.
"S ... salut, lui répndit timidement la petite fille en retour.
- Coment est-ce que tu t'appelles ?
- Chloé, et toi ?
- Marc ... comment est-ce que ça va ?
- Plutôt bien, et toi, tu vas bien ?"
Il répondit que oui. Les deux enfants commencèrent à marcher ensemble et à discuter. C'était très agréable car les autres enfants avaient l'air de tellement s'ammuser que finalement, Chloé aurait été bien triste de ne pas avoir quelqu'un avec elle en fin de compte.
Le reste de la journée se passa plutôt tranquillement et on du finalement se séparer pour que chacun aille chez soi. La petite fille n'était pas habituée à un tel rythme dans une journée et s'endormie dans la voiture. Même après avoir dormi pendant les deux heures du voyage, elle se sentait toujours très fatigué quand on arriva finalement à Paris et elle alla rapidement se coucher.

Ce sori-là, elle avait été tourmentée par d'horribles cauchemards et finalement, quand elle se réveilla, elle sentie qu'elle avait besoin d'un verre d'eau. Elle connaissait plutôt bien son appartement pour y avoir vécu pendant sa vie toute entière, mais quand elle venait tout juste de se réveiller, il lui arrivait de se perdre et d'essayer de préparer son petit-déjeuner dans le placard à balais. De plus, il faisait assez noir alors elle n'arrivait définitivement pas à s'orienter. Ce n'est donc pas surprenant si, au bout d'une trentaine de secondes, elle se prit un mur en pleine poire.
Alors qu'elle se frottait le visage, elle entendit un bruit de respiration proenant de la chambre de son père. Serrant Mr Buggs contre elle, elle jeta un coup d'oeil rapide et vit, par le trou de la serrure, son père faire quelque chose de bizarre à Emma, ou plutôt, si on voulait être précis, avec Emma (car elle ne semblait pas du tout être perturbé par cela, bien au contraire).
"Mr Buggs, murmura Chloé à son doudou, qu'est-ce qu'ils sont en train de faire.
- T'es trop jeune pour comprendre. Tu verras sans doute dans quelque années.
- Mais pourquoi ?
- Bon, ok ! Ils sont en train de faire l'amour. Voilà, j'l'ai dit, maintenant, tu vas boire ton verre d'eau et zoup, au lit !
- Est-ce que ça fait mal quand on fait l'amour ? Demanda la petite fille en se rendant à la cuisine pour trouver son verre d'eau.
- Comment est-ce que tu voudrais que je sache une chose pareille moi ? De toute manière, c'est un truc de grande personne et dont il ne faut pas parler aux adultes.
- Et quand je serais adulte ? Est-ce que ça voudra dire que je pourrais en parler.
- Ouais, si tu veux, tu pourras même prononcer des conférences dessus devant des milliers de personnes si ça te chante, regarde un peu Sigmund Freud."
Chloé bu son verre d'eau.
"Et quand j'aurais l'âge d'Emma, je pourrais aussi le faire ?
- Ouais, tu pourras même faire des trucs dont tu ne soupçonne même pas l'existence.
- Comme quoi ?
- Eh bien prend ton derrière par exemple ..."
Cela fut interrompu par des cris provenant de la chambre du père de Chloé (et heureusement quand on y pense). La petite fille s'approcha rapidement de la porte et vit par le trou de la serrure qu'ils étaient toujours en train de faire l'amour. Cependant, cette fois-ci, Emma avait l'air beaucoup moins heureuse, elle semblait même ... franchement pas consentante. Mais apparement, elle ne pouvait pas crier parce que le père de la petite fille lui avait plaqué la main sur la bouche.
"Mr Buggs, demanda Chloé en chuchotant, pourquoi est-ce qu'Emma n'a pas l'air heureuse ?
- J'en sais absolument rien, je suis pas dans sa tête.
- Mais il faudrait peut-être faire quelque chose, non ?
- Faire quoi ? Je t'ai pourtant bien expliqué qu'il s'agissait d'un truc d'adulte, non ?
- Oui, mais Emma n'a vraiment pas l'air heureuse de faire l'amour, elle est même en train de pleurer je crois.
- Bon, écoute, tu peux pas comprendre ce genre de choses à ton age, alors va te coucher, d'accord ?
- Euh ... d'accord."
Et c'est ainsi que la petite fille alla tranquillement se coucher tandis que son père était occupé à violet Emma.

Quoi ?! Qu'est-ce qu'il y a ?! Vous croyez que vous êtes meilleurs que moi ?! Que vous êtes plus malins et que vous en savez plus ?! ... eh ben vous avez tout à fait raison !

Chloé ne savait absolument pas qui était cette femme qui se trouvait à la porte de sa chambre, mais elle avait l'impression de l'avoir vu dans une de ces séquences qui lui était revenue dans la poire quand Mr Buggs avait brûlé.
"Chloé ? Demanda cette personne en entrant dans la chambre. Tu te souviens de moi maintenant ?"
Non, pour être parfaitement honnêt, elle ne se souvenait absolument pas d'elle, mais la petite fille se dit que répondre ça, ce n'était pas une très bonne idée car cette femme avait le visage des personnes qui ont asolument besoin qu'on leur fasse plaisir sinon ça va mal aller.
"La mémoire me revient peu à peu, répondit-elle finalement. J'ai encore des trou, mais je commence à me souvenir.
- Merveilleux ! C'est merveilleux Chloé !" S'exclama joyeusement Emma.
Et elle serra la petite fille contre elle. Mais voilà, ça posait deux problèmes sans lequels tout cela aurait été parfaitement charmant. Déjà, avoir une inconnue qui montre autant de chaleur envers vous est toujours un peu destabilisant ; ensuite, elle était en train de bien appuyer sur toutes les blessures de Chloé sans le savoir.
"J'étais tellement inquiète pour toi ! Continua Emma, tu ne peux pas savoir ! Je croyais que tu allais m'oublier pour toujours !
- Ca fait mal, lui dit la petite fille.
- Oui, c'est sûr que ça fait mal au coeur tout ça qui ...
- Non, je veux dire que ça fait littéralement très mal quand tu appuies sur mes blessures avec tant d'energie."
Emma recula d'un mètre, mais il faisait noir dans la chambre et la lumière du couloir n'était pas suffisante pour qu'elle puisse voir Chloé très bien (elle l'avait surtout reconnue grâce à la voix et le fait qu'on lui avait dit qu'elle se trouvait là quand Emma était passé à l'accueil). Elle alluma donc la lumière et poussa un cri d'effroi en voyant la petite fille.
"C'est horrible ! Tu saignes de partout ! Et ton visage, on dirait qu'on s'est acharné dessus à coup de poing !
- C'est pas si loin de la vérité, répondit Chloé avec une touche d'humour.
- Qu'a dit le médecin ? Combien de temps vas-tu mettre à guérir ?
- Pas encore vu.
- Quoi ?! Et ça fait combien de temps que tu as ces blessures ?!
- Euh ... je crois que ça fait trois heures maintenant, vu que j'ai eu le temps de voir deux fois le film Ratatouille à la télé.
- Non mais c'est vraiment fou les services médicaux dans ce pays ! A quoi ça sert les impôts qu'on paye si les fonctionnaires se bougent pas le cul quand on a besoin d'eux ?! Attends-moi ici, je vais aller le chercher."
Et elle sortie de la chambre, l'air furieux. Chloé se demanda, très honnêtement, qui était cettte surexcitée. Mais bon, les choses étaient comme elles étaient et la petite fille se dit que le temps que le médecin accepte de la prendre réellement en charge ou au moins de venir jeter un petit coup d'oeil même, elle aurait le temps de dormir un peu. Elle s'allogea donc, ferma les yeux et peu à peu, sombra dans l'inconscient.

"Ah ! Quand même ! La belle au bois dormant nous avait déjà fait le coup, alors je me disais que celle-ci aussi allait pioncer pendant cent ans.
- Hansel, tes remarques désagréables, tu peux les garder pour toi.
- Nan mais ça va être difficile de réaliser quoi que ce soit de constructif si elle s'évanouis tout le temps comme ça.
- Et ça va être difficile de réaliser quoi que ce soit de constructif si tu passes ton temps à dire des conneries !"
Chloé ouvrit les yeux pour s'aperçevoir qu'elle se trouvait sur un lit en paille. Quand elle se redressa, elle se rendit compte qu'elle était toujours dans la petite maison des trois enfants.
"Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda-t-elle en se frottant le visage car elle se sentait encore un peu groggy.
- Tu as dormie pendant près de quatre heures, lui répondit Chaperon.
- Je me suis réveillée plutôt.
- Oui, ça sera comme ça à chaque fois, répondit Hansel. Donc il faudrait que tu fasses en sorte que si tu t'endors, ce soit pour un bon moment."
Chloé se leva et s'étira un peu.
"Je veux bien, répondit-elle. Mais je garantis rien et en plus, dans le monde réel, y'a une femme là qui est allé chercher le médecin alors je sais pas combien de temps je vais pouvoir rester ici.
- C'est juste une visite de courtoisie alors ? Demanda Hansel, pas vrai Grettel ?"
Grettel, assise sur un tabouret en face du feu répondit timidement "oui" de la tête.
"Hansel, tu peux arrêter ? Demanda Chaperon, on a déjà assez de soucis comme ça sans que tu ait besoin d'en rajouter.
- Ouais, ouais, d'accord.
- De toute manière, reprit alors Chloé, dans le monde réel, il est déjà très tard. Dès que le médecin m'aura vu, j'aurais toute la nuit pour dormir et me retrouver ici.
- Ok, dit Chaperon, alors c'est quand tu te rendormiras dans le monde réel que nous pourrons commencer."
Chloé ne savait pas si c'était du au fait qu'elle était encore un peu groggy ou pas, mais en tout cas, elle n'avait pas tout suivie et demanda donc des explications.
"Voilà, répondit Chaperon, le Prince Charmant règne sur toi au sommet du son château. Tu n'as pas eu des réactions étranges ces dernières heures ?
- Tu veux dire avec la femme complètement barjo qui m'a griffé là ? Ouais. Et j'ai commencé à reçevoir des images intriguantes, du genre le fait que j'aurais tué un gamin ou quelque chose comme ça."
Chaperon resta pensive pendant quelques instants.
"Quel est ton nom ? Demanda-t-elle alors.
- Clara, pourquoi ?
- C'est bien ce que je pensais, répondit Chaperon en soupirant. Mr Buggs t'as fait un lavage de cerveau.
- Mr Buggs ?! S'exclama Chloé. T'es certaine que y'a pas erreur sur la personne là ?
- Sûre et certaine, répondit Chaperon.
- Tu t'appelles Chloé, dit alors Hansel. Crois-moi, on sait de quoi on parles puisqu'on vit en toi depuis ta naissance."
Flûte alors ! Mais au moins ça expliquait els images qui lui revenaient parfois et qui l'avaient poussé à faire ce qu'elle avait fait avec la mère du garçon qu'elle avait tué.
"Bon, d'accord, suppons, dit-elle finalement d'un air maussade. Comment est-ce que je pourrais faire pour récupérer ma mémoire ?
- "Rien ne se perds, rien ne se crée", c'est bien connu, répondit Hansel. Il faut bien qu'il ait stoké tes souvenirs quelque part dans le château. Il suffit donc d'y aller pour les trouver.
- Et c'est tout ?
- Oui.
- J'imaginais quand même que ce serait plus difficile que ça de les retrouver.
- Mais ça l'est, intervint alors Chaperon. Déjà, pour entrer dans le château sans être vu, il faudrait que nous buvions chacun un peu d'élexire d'invisibilité.
- Ca se trouve ?
- Oui, tout peut se trouver dans ce pays ... seulement, il faut traverser la forêt et aller dans les "Montagnes du désespoire" chez notre ami, tu le reconnaîtra quand tu le verras."
Pourquoi est-ce que les endroits où il faut trouver les objets vitaux pour els quètes portent tous des noms craignos ? Chloé se le demandait bien. Mais tandis qu'elle allait poser d'autres questions, elle se réveilla et ouvrit les yeux dans le monde réel pour se retrouver en face d'Emma et du docteur qu'elle avait réussi à dénicher.

Je lis tes chapitres et je t'appelle. Cool ? ^^

Ah et... pour ton oisillon, surveille surtout bien la nourriture des adultes, ils ont besoin de beaucoup d'aliments riches et protéinés pour avoir tous les éléments nécessaires pour nourrir correctement leur petit.
Fais attention aux courants d'air, ne laisse pas le bébé dans le vent ou trop près d'une fenêtre.
Si les parents ont un nid, arrange-toi pour qu'ils aient les éléments qu'il leur faut (fibre coco, à la limite, mouchoir, mais surtout pas de coton, il pourrait s'étouffer avec, donc ATTENTION).
Tu peux même te procurer des vitamines solubles dans l'eau lors de la période de croissance du petit.
Cela aidera les parents à être en forme, de même, quand le petit saura boire tout seul, tu pourras lui en donner également. (des compléments vitaminés pour favoriser croissance, stimuler condition physique, pousse des plumes etc...).
Je t'avais parlé d'os de seiche aussi. C'est important en période de post-gestation, la femelle a besoin d'un sacré apport de calcium donc.... (et un os de seiche coûte un ou 2 euros à tout casser ^^)
Evite les fruits et légumes tant qu'il est petit. Laisse les parents le nourrir eux même. Du coup, mets le double de nourriture que d'habitude aux parents et le petit sera bien. (du moment que tu ne donnes pas n'importe quoi aux parents... n'est-ce pas...? ^^')

....

Je reviens.... euh je veux dire.... I'LL BE BACK....


.....

Wouah quels chapitres ! ^^
Tu m'as fait rire avec le coup du prince charmant célibataire à chaque nouveau conte ! lol
Et le père de Chloé, il faut qu'il paie !
Sinon, trop sympa Hansel et Gretel ! Chaperon aussi d'ailleurs, il ne manque plus que... euh.... Boucle d'Or...?_!

Le petite oisillon va très bien. Pour le moment, dès qu'il se réveille le matin, la première chose qu'il fait, c'est qu'il demande à manger en présentant son bec grand ouvert. On a placé dans la cage des graines pour oiseau régulières, et aussi, on a donné des barres spéciales qui sont particulièrement riches en nutriments. On évite de trop déranger les parents en ne regardant que deux fois par jour au maximum et essayant de limiter ça à une seule fois. Naturellement, quand on regarder, des fibres qui ont servies à faire le nid sont mises en hâte par dessus le petit pour le dissimuler ... mais d'un autre côté, c'est plutôt rassurant parce que le premier jour, les parents avaient l'air de se ficher du fait qu'ils avaient un enfant, mais là, c'est beaucoup mieux.

N'empêche, ce qui est étrange c'est que c'est le père qui passe tout son temps à s'occuper du petit et à rester dans le nid tandis que la femelle ne fait ... pas grand chose en fait. Mais à part ça, tout va bien


C'était pas trèsagréable d'être examiné par ce médecin. En effet, il était de mauvaise humeur parce que'Emma ne devait pas y être allé dans la dentelle en allant le chercher. Il tritouillait rapidement Chloé, un peu brusquement parfois, mais finalement, il put tout de même donner un avis.
"Je dirais qu'il faut lui faire quelques points du suture au visage. Ensuite il faudra bien attendre que tout ça guérisse ... ellel y est vraiment pas allé de main morte l'autre.
- Où est-ce qu'elle est maintenant ? Demanda Emma.
- On a appellé la police et là, elle doit être en garde à vue.
- Y'a pas un moyen delui faire un procès ?
- Oui, pour coup en blessure, en pénale. Et si vous avez de la chance, vous pouvez même vous arranger pour faire sortir votre fille de l'hôpital psychatrique.
- C'est vrai ?! S'exclama Emma en joignant les mains.
- Tout dépend de comment vous vous y prenez, mais si votre fille ne montre déjà plus aucun signe de malaise psychatrique, alors tout est possible, n'est-ce pas ?"
Il était parfaitement évident que ce médecin ne soupçonnait même pas que Chloé avait tué quelqu'un, mais finalement, c'était tout aussi bien. Au moins, la petite fille s'était dit, lorsqu'elle avait pensé au coup de la mère, qu'il devait bien y avoir une loi comme ça. Donc, il allait falloir négocier avec l'autre là. Quelle tâche ingrate, mais ça vallait franchement le coup de le faire.

Chloé avait beau critiquer les médecins assez souvent, il n'empêchait qu'ils faisaient du bon boulot. Cette fois-ci, il n'y eut pas d'infirmière débutante et les points de suture furent faits rapidement et efficacement. Pour le reste des blessures, le docteur préscrit quelque chose à Chloé et dit qu'il fallait laisser faire le temps désormais.
Lorsqu'on la rammena dans sa chambre, la petite fille vit qu'Emma s'y trouvait toujours, assise sur une chaise à côté du lit. Et dire que c'était sans doute elle qui allait négocier, à moins qu'elle ait le bon sens de prendre un avocat, alors il allait falloir jouer la gentille petite fille avec elle ... quoique, elle était déjà un tout petit peu étrange, alors, est-ce que ça en valait vraiment la peine ?
"Comment est-ce qu'elle va ? Demanda Emma en voyant le médecin entrer avec Chloé.
- Bien madame, elle va bien. Il faut simplement qu'elle se repose et tout se passera pour le mieux. Elle risque juste d'avoir une petite cicatrice un millimètre au dessus du sourcil droit.
- Merci docteur ! Je vais rester auprès d'elle ce soir.
- C'est interdit par le règlement de l'hôpital.
- Ah ..." Dit Emma d'un ton déçu.
Ah ! Chloé avait besoin de parler avec Emma, elle avait besoin de temps, et c'était pas ce fonctionnaire qui allait tout fiche en l'air. Elle suggéra donc, en prenant un air et un ton de voix absolument naïf, sans en faire trop pour autant :
"Monsieur, il n'y a pas un moyen qu'elle reste ce soir. J'ai peur quand je suis toute seule et ça me ferait vraiment du bien d'avoir quelqu'un à côté de moi."
Même si elle avait toutes ces blessures, Chloé avait bien mangé durant le mois dernier et elle avait gagné un tout petit peu de poids, mais juste ce qu'il lui fallait pour la rendre jolie comme un coeur en faisant disparaitre les signes de sa sous alimentation. Le docteur fut donc touché et répondit en lui souriant :
"Oui, l'hôpital laisse les parents des enfants malades rester auprès d'eux pendant tout le temps où ils se trouvent ici.
- C'est vrai monsieur ?! S'exclama Chloé avec un sourire à la fois enthousiaste et Angélique.
- Oui, oui."

Quelques formalités durent encore être réglées, mais finalement, Emma allait bel et bien passer la nuit auprès de la petite fille. Pour sa part, Chloé avait vraiment sommeil et aurait franchement préféré pouvoir dormir pour retrouver les trois autres (deux autres devrait-on dire, puisque basiquement, Gretel ne faisait pas grand chose), mais il fallait expliquer à la jeune femme comment elle allait devoir faire pour s'arranger avec l'autre furie pour qu'elle soit libéré.
"Mais tu es certaine que les médecins de l'hôpital psychatrique te laisserons sortir comme ça ?
- Je sais pas ... tout dépends de ce que tu leurs dit.
- Mais tu as quand même tué quelqu'un !
- Mais c'était il y a un an et je ne suis plus la même aujourd'hui. Je veux dire ..."
Bon sang que c'était difficile de faire la victime.
" ... je veux dire que le jour où je l'ai tué, je n'étais pas vraiment moi-même, j'étais folle.
- Mais aujourd'hui tu va mieux ?
- Oui."
A cette question posé avec un regard presque suppliant, Chloé aurait très frranchement répondu avec un bon "Mais ouiiiiiiiii", mais elle du s'abstenir. Finalement, elles continuèrent à parler pendant près d'une heure, ce qui était franchement assez épuisant au gout de la petite fille, mais au moins, elle réussi à faire passer à peu près tout ce qu'elle avait en tête à Emma, c'était toujours àa de fait.
"J'ai sommeil, dit finalement Chloé, je vais me coucher.
- D'accord ... mais je peux t'annoncer quelque chose avant ?
- Qu'est-ce que c'est ?
- J'ai eu quelques problèmes avec ton père récemment."
Oui, et même depuis la nuit de noce, si on y réfléchissait bien. Et Emme avait commencé à être étrange depuis cette nuit-là précisément, mais Chloé, même si elle était devenue plus froide et calculatrice, ne comprenait toujours pas ce qui s'était alors passé ... on ne peut imaginer ce dont on a jamais entendu parler.
"Oui, j'ai remarqué que ça n'allait pas toujours très bien.
- Eh bien j'ai réfléchit et ... et ...
- Oui ?
- J'ai décidé de divorcer et j'aimerais savoir si tu voulais venir vivre avec moi."

Hum... ça va s'annoncer intéressant pour la suite si Chloé emménage avec Emma....!_!
J'ai hâte que Chloé s'endorme, qu'on reparte dans le royaume de barj' ! lol

C'est cool si le petit se fait bien chouchouter par les parents !
Tu me diras, ils sont en cage, donc il est normal qu'ils évitent un peu le petit... mais comme ils n'ont pas d'autre choix que de le côtoyer, le meilleur moyen d'être tranquille est, au fond, de répondre à sa demande culinaire ! ^^'
D'ailleurs je voulais savoir... quand le petit sera en âge d'être sevré, vous allez malgré tout continuer à le laisser dans la même cage ?!
Car les parents risquent de péter un câble, voire même de se battre contre lui: dans la nature, il y a toujours un moment où les parents oiseaux "chassent" leur petit du nid pour que ce dernier prenne son indépendance.
Là ils ne pourront pas réellement agir dans la normalité des choses.... peut-être que dans un premier temps (au bout de 20 jours maxi) tu devrais séparer un peu le petiot de ses parents pour les laisser respirer et qu'il apprenne à se débrouiller seul.
De même, s'il s'agit d'un mâle, tu risques d'avoir des confrontations entre son papa et lui, et pire encore, ils pourraient violenter la maman...
Enfin, la consanguinité est à proscrire dans tous les cas. Donc... impossible de laisser grandir cet oiseau toute sa vie au milieu de la cage de ses parents...

Voilà le verdict !

Aujourd'hui, des petites ailes ont bien commencé à pousser ... ouais, hier en fait puisqu'on les a vu hier avec ma famille, mais techniquement, comme ça fait pas encore 24 heures ... ah ! Bref ! Tout se passe bien de ce côté là !
Vous connaissez, l'histoire d'Oedipe ? Le mec qui a tué son père et épousé sa mère. Je me souviens d'un film où y'a un psy qui explique à un bandit que ce dernier souffre peut-être du complexe d'Oedipe et quand il lui explique ce que c'est, le bandit répond : "Y sont dégueulasse ces grecques !"

Ouais, pourquoi pas ? Se demanda rapidement Chloé quand Emma lui posa la question. Elle répondit donc "oui", mais pas spontanément pôur que ça semble plus réel. Emma était si heureuse qu'on eut le droit à la scène mélo-dramatique des larmes et caerta ...

"Votre montagne bidule-chose, elle est où au juste ? Demanda la petite fille à Chaperon.
- A l'autre bout du pays en faite, mais je connais parfaitement le chemin.
- Super, grommela la petite fille, on en aura jamais fini et j'y serais encore dans 20 ans !
- Tu sais, répondit alors Hansel, y'a rien qui ne nous obliges à t'aider. On pourrait aussi bien te laisser crever dans la forêt sans que tu puisses jamais retrouver tes vrais souvenirs et alors, là ça serait un shéma marrant."
Personne ne l'écouta vraiment de toute manière : tout le monde savait que si elle crevait, ils crevaient avec elle, ainsi que tout cet univers puisque c'était son moi-intérieur. On se prépara donc aussi rapidement que possible en attrapant tout ce qui pouvait servir dans la cabane. Au moment de partir, alors qu'elle tatait ses poches pour savoir si elle n'oubliait rien, Chloé sentie quelque chose en train de tirer doucement sa robe ; se retournant, elle aperçu alors Gretel qui lui présenta alors un petit médaillon.
"Qu'est-ce que c'est ? Demanda Chloé en tirant sur la robe pour que l'autre la lâche.
- C'est un médaillon avec maman dessus, pour que tu ne l'oublies jamais et qu'elle soit toujours avec toi.
- De qui ? J'ai pas besoin de mère ! Je peux très bien m'en tirer toute seule.
- Elle ne le pensait pas vraiment maman, dit Gretel au médaillon tout en serrant son doudou contre elle. Bien sûr qu'elle t'aime toujours au plus profond d'elle-même et qu'elle serait prête à tout pour te revoir.
- Bon, d'accord, passe-le moi donc ton fichu médaillon, qu'on en finisse et qu'on puisse partir vers la montagne machin."
Gretel lui donna avec un sourir angélique mais sincère au visage. Chloé le regarda pendant quelques instants et en voyant cette photo de sa mère, des scènes commencèrent à lui revenir à l'esprit, y compris celle de la mort de sa mère.
"C'est bien sympas tout ça, lui dit Hansel, mais faudrait peut-être y aller, non ?
- Hansel, laisse-la tranquille un peu, intervint Chaperon.
- Non, il a raison, répondit Chloé en fourrant le médaillon dans sa poche, j'ai d'autre chats à fouetter alors mettons-nous en route."
On penserait que dans une fôret normal (même si elle se trouve être aussi mal fichu que celle de Fontainebleau), il y aurait au moins un panneau qui indiquerait dans quelle direction on se rends et ainsi de suite. Mais dans celle-ci, quand la petite fille vit le premier de ces panneaux, Chaperon lui dit :
"Non, c'est un piège, les panneaux sont motivés par l'envie, la paresse et l'avarice, ils te mennerons tout droit dans un paradis artificiel de délice dont tu ne pourras t'échapper.
- Je suppose que c'est toujours bon à savoir." Murmura Chloé en haussant les épaules.
Le groupe marchait tant et plus, mais Chloé n'avait franchement pas l'impression qu'on allait réellement vers quelque part. En effet, c'était toujours les mêmes arbres qu'elle voyait, encore et encore et encore. Au début, elle n'y fit pas attention, mais vingt minutes plus tard, ça devint franchement préocupant. Elle fit alors la remarque à Chaperon qui répondit :
"Ouais, ça nous le fais parfois parce que cette partie-ci de la forêt représente les idées reçues qui ne changent que très rarement.
- Donc, si je cries à haute voix des trucs du genre "Les blancs savent danser" et "Les blondes ne sont pas toutes stupides", on va s'en sortir.
- Si c'était aussi facile, répliqua Hansel, on l'aurait fait depuis longtemps. Il faut juste marcher encore et encore et encore jusqu'à ce que cette forêt lâche l'affaire et nous laisse passer."
Et c'est en effet ce qui se passa. La marche dura encore trois bonnes heures, mais finalement, on en sortit sans trop de bobos et on pu se remettre en route. On déboucha finalement sur un bon chemin bien droit et dégagé au milieu des arbres. Ca faisait plaisir de retrouver quelque chose pareil et on s'mpressa de l'emprunter. On marchait à peine depuis une trentaine de secondes que Chloé aperçu le plus beau fraisier qu'on puisse jamais imaginer dont les fruits étaient d'un rouge flamboyant et d'une forme presque parfaite.
"Ne quitte jamais ce chemin, dit alors Chaperon. Nous devons sans doute être dans la "Forêt des 7 péchés" et on commence avec la gourmandise.
- Bon, pas de problème, elles avaient pas l'air mûres de toute manière." Répondit Chloé en haussant les épaules.
En continuant un peu plus loin, la petite fille vit que les buissons qui longeaient le chemin étaient remplis de photos des enfants de son école, mais ceux qui passaient le plus de temps à la marthyriser. Il n'y en avait bien 6 à tout casser, mais elle avaient étés tiré à grand exemplaire et il devaient bien y en avoir plusieurs centaines maintenant. Des rires partout, il y en avait partout. Des rires des enfants qui se moquaient d'elle quand ils lui tiraient les cheveux, lui volaient ses affaires, mangeaient sa nourriture en douce ... tout ça était plutôt sympatique, sauf que comme Chloé avait quelque peu perdu la mémoire, elle ne se souvenait absolument pas de tout cela et ça ne lui fit donc ni chaud, ni froid. Le passage dans la région de la "Colère" ne lui donc ni chaud ni froid.
Ensuite, on aperçu sur le bord du chemin des paquets cadeaux par centaines, tous éclatant d'une couleur sans pareille.
"L'envie, pas vrai ? Demanda Chloé à tout hasard.
- Exactement, lui répondit Chaperon. Ensuite, on aura le droit à l'avarice."
Celui-là fut encore plus pitoyable que le précédent car il y avait simplement des milliers de billets et de pièces qui se trouvaient éparpillées un peu partout. "L'Orgueuil" était simplement composé de photos de ce qu'elle aurait voulu être, mais comme elle n'avait aucun souvenir pour lui dire pourquoi, justement, elle voulait être comme ça, ça se passa le plus tanquillement du monde. Dans la région de la "Paresse", ce fut simplement des coussins et des boisson douces, mais la petite fille n'y fit même pas attention.
"On aura le droit à quoi après cette fichu forêt ? Demanda la petite fille à Chaperon.
- Eh bien on pourra se plonger dans "La praire des temps perdus".
- Pourquoi est-ce qu'elle s'appelle comme ça ?
- J'arriverais pas à te le décrire, tu verras quand on la traversera."
Mais à côté du sentier, Chloé vit alors un hommes et une femme nus en train de faire quelque chose de bizarre. Elle n'y fit pas attention, mais il y eut alors un autre couple, puis un autre, puis un autre. Chloé ne savait pas du tout que le zizi des hommes était aussi long, et émis alors intérieurement l'opinion que ça devait franchement être difficile à garder dans la culotte toute la journée dans ces conditions. Mais certaines des choses que ces couples faisaient fit naitre en Chloé quelque chose de nouveau, une sorte de tentation qu'elle n'avait jamais ressentie.
"Bon sang, dit Hansel, cette forêt ne sais vraiment plus quoi inventer.
- Ouais, répondit Chloé qui observait partiulièrement un couple où la femme était apparement assise sur l'homme et sautait de haut en bas, pour sûr."
Apparement, eux ils savaient de quoi ils s'agissait, mais Chloé n'avait pas la moindre idée de ce que c'était que tout ça. Comment alors se faisait-il que tout ça se trouvait être partie d'elle ? Disons que quand elle était petite, ses parents avaient du la mettre dans leur chambre pendant la première année durant laquelle ils cherchaient un appartement assez grand pour eux trois et que tout les nuits pratiquement, c'était la fête chez Paupaule.
Mais Chloé ne comprenait pas que cela puisse être un péché puisque ces hommes et ces femmes semblaient si heureux en le faisant. Quoique "heureux" n'était pas le mot, mais plutôt "satisfait" ou quelque chose dans ce genre. En tout cas, Chloé se dit qu'elle devait peut-être essayer dans le monde réel une fois que toute cette histoire serait terminé dans la montagne trucmuche.
"Salut !" Entendit-elle.
Elle se retourna et elle vit un magnifique jeune garçon qui lui faisait coucou à partir d'un buisson. Il était si beau, sa peau avait l'air si douce, ses traits si parfait. De plus, la forme de son zizi échauffa Chloé qui se dit alors qu'elle pourrait rapidement ...
"Qu'est-ce que je suis en train de faire, murmura-t-elle en se donnant un coup sur la tête, si je sors du chemin ça sera vraiment mauvais pour moi."
Mais quand elle regarda de nouveau le garçon et quand elle vit les autres couples autour le faire et sembler y prendre tellement e plaisir, elle se mit à rougir comme une fraise. Peut-être bien que cinq petites minutes ne feraient pas de mal ... de toute manière, ce garçon avait l'air tellement gentil. De toute manière, si Emma pouvait le faire comme elle avait pu le voir par le passé, pourquoi pas elle ?
"Attendez-moi juste cinq minutes, dit-elle aux trois autres.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?" Demanda Chaperon.
Mais elle eut à peine le temps de se rendre compte de ce qui se passait car l'instant d'après, Chloé quitta le chemin.

Si vous achetez et complétez le nouveau jeux du porfesseur Layton, à la fin, on voit qu'il retire son chapeau, si si ! Je l'ait vu de mes pitits yeux vu !

Mais peu après qu'elle eut quitté le chemin, la petite fille sentie que son pied s'enfonçait légèrement dans le sol, comme si elle avait marché sur de la boue. Quand elle regarda, elle vit que c'était presque ça et que la terre l'avait légèrement avalé. Bon sang, voilà qui était d'autant plus facheux que tous les couples que Chloé avait vu disparurent brusquement et elle se rendit alors compte à quel point elle s'était fait avoir.
"Bravo, murmura Chaperon, tu parles d'une belle réalisation."
Elle et Hansel prirent donc Chloé par le bras et parvinrent à la tirer de là jusqu'à la terre ferme en y mettant suffisament de force. Une fois que tout le monde avait reprit son souffle vint le temps de la réprimande. C'est Hansel qui commença :
"Nan mais t'es sourde ou quoi ?! On t'as pourtant dit de pas quitter le chemin !
- Je sais.
- Alors pourquoi est-ce que tu fais précisément le contraire ... surtout qu'on est qu'à quelques dizaines de mètres de la sortie de la forêt ?
- Ces gens faisaient quelque chose là ... ça avait l'air tellement attirant.
- Ouais ben il n'empêche qu'il s'agit toujours de cette saloperie de forêt qui avale vivant les gens qui sortent du droit chemin, dit alors Chaperon. C'est vraiment une chance qu'on ait étés là, sinon tu serais morte et dans le monde réel, ce serait le coma."
Gretel prit alors la parole pour dire timidement :
"Pourquoi est-ce que vous lui criez dessus comme ça ? Je crois qu'elle a eu assez peur pour que ce soit une punition."
Elle avait raison et finalement, on laissa tomber tout ça. Après quelques instants de pause, on reprit finalement la marche pour déboucher sur une gigantesque prairie quelques minutes plus tard. Là, le chemin sur lequel le groupe avait marché s'arrêtait et Chaperon tata légèrement le sol de la prairie pour voir si il était bon.
"Ouais, ça devrait aller."
On se mit alors à avancer dans cette prairie en se dirigeant selon toute vraisemblance vers la montagne qui se trovuait encore à des kilomètres de marche de là. Une image vint alors à Chloé : elle se trouvait avec sa mère à la campagne en train de manger des fraises des bois sous un doux soleil d'été. Ce qui était encore plus étrange ce qu'elle n'avait pas imaginé cette image, cela s'était imposé à elle.
"Dit, Chaperon, dit Chloé intriguée, cet endroit-ci, il fait quoi ?
- C'est un sorte de paradis perdu où tu viens pour te remémorer tes bons moments lorsque tu étais enfant, quoique tu l'es encore pas mal. En temps normal, c'est un endroit si merveilleux que des gens y ont même puisé suffisament d'inspiration pour écrire des livres ...
- Sauf qu'on est pas en temps normal, dit Chloé.
- Bingo Jojo, répondit Hansel. Là, cette prairie va sans doute essayer de te pousser à rester pour faire je ne sais quoi ensuite.
- Alors il suffit de pas s'arrêter, conclu Chloé en haussant les épaules.
- Ben ça, ça reste encore à voir, glissa Hansel.
- T'étais pas mieux avec la maison en pain d'épice et c'est Gretel qui a du te tirer de là, répondit Chloé en croisant les bras. On fait tous des erreurs, non ?
- Ouais, mais y'en a qui sont franchement plus graves ou plus connes que les autres et ..."
Chaperon mit fin à la dispute, mais ces deux-là continuaient à se regarder avec fureur. C'est sans doute cela que les psychiatres désignent comme étant un "trouble de la personnalité". La prairie, comme il avait été dit, envoya à Chloé des images paradisiques des délicieux moments de son enfance pour la pousser à rester à jamais, mais l'ennuit était que comme elle avait perdu la mémoire, lui montrer toutes ces images revenait à lui offrir une séance de cinéma gratuit, et de mauvaise qualité en plus parce que ces souvenirs étaient d'un chiant.
On s'accorda un quart d'heure de pause lorsque l'on arriva finalement à la fin de cette fichu prairie et qu'on eut enfin rejoint un chemin de sûreté. Chaperon indiqua qu'il n'y avait pas vraiment de danger imminent pour le moment et qu'on pouvait finalement se reposer convenanblement. Assise sous un arbre, Chloé regarda alors rapidement le ciel qui était masqué par des nuages lourds et violet foncé, comme si les ténèbres avaient envahis son esprit.
"Ca ne va pas ?" Entendit-elle alors.
Elle se retourna et vit que Gretel était assise à côté d'elle, tenant toujours un petit doudou à la main. Les deux petites filles se dévisagèrent pendant quelques instants avant que Chloé ne réponde finalement :
"Si, ça va. Mais au fait, pourquoi est-ce que tu n'es jamais plus impliqué dans ce qui se passe ?
- Comment cela ?
- Tu sais : genre tu parles que 10% du temps, t'es toujours dans ton coin et tout.
- ... ben, je suis bien sensée être ta timidité émotionelle.
- Ouais, mais ça n'empêche que tu pourrais quand même faire des choses construictives de temps en temps, qu'est-ce que tu en penses ?
- Hansel est suffisament fort ... il est très fort pour son age.
- Tellement fort que dans le compte, il s'est fait capturer par une mémé et c'est toi qui a du le sortir de là en envoyant le fossile dans le four.
- Mais ça c'est un conte, ici on est dans la réalité." Répondit timidement Gretel en serrant son doudou contre elle.
Ouais, enfin, c'était une façon de parler parce qu'on était pas exactement dans la réalité, mais par rapport à un conte de fée, on est supposément plus dans la réalité. La discussion finie là parce que Chloé, en son fort intérieur, ne voyait pas l'intérêt de parler avec une telle mauviette. De toute manière, Chaperon l'aiderait à régler toute cette histoire et Hansel avec elle et tout se finirait bien, comme dans les contes de fée en fait.
On reprit la route quelques instants plus tard et la marche fut assez tranquille. Apparement, on en avait fini avec les forêts qui essayent de vous attier avec leur film x en grandeur live. Ici, c'était tellement plus tranquille, mais pas plus joyeux puisque le ciel au dessus de leurs têtes était toujours aussi obscure et inquiétant.
"Dans quelques minutes plus tard, on arrivera au Grand Lac, annonça Chaperon au bout d'un moment. Une fois qu'on y sera, on essayera de trouver un moyen de traverser et on sera enfin à la montagne.
- Déjà ?! S'exclama Chloé, eh ben ! C'était plutôt rapide !
- Le lac fait plusieurs kilomètres et arriver à la montagne ne veut pas dire qu'on en a atteint le sommet, rappella Hansel.
- C'est vrai, dit Chaperon en s'étirant un peu, il nous faudra certainement plusieurs heures avant de pouvoir arriver à destination."
Fort heureusement, le temps des rêves est plus rapide que celui du monde réel ... c'est du moins ce que Chloé avait entendu ou lu quelque part un jour, mais maintenant qu'elle y repensait, cela lui semblait une certitude. Il n'empêchait qu'elle vivait en temps de rêve actuellement et qu'elle allait devoir marcher pendant encore des heures entières, ce qui était assez ennuyeux, même si la forêt faisait bien tout ce qu'elle pouvait pour offri son lot de péripéties.
Mais tandis que Chloé était perdue dans ses pensées, un lion noir à queue faite de serpents arriva par derrière. Il attendit quelques secondes et finalement, il bondit sur Chloé.

Aujourd'hui, j'ai à rendre un devoir sur un sujet intéressant en histoire. En effet, en 1307, le roi de France Philippe le Bel décida de prélever des impôts aux prètres pour financer ses guerres. Le pape Boniface VIII n'appréciait pas et lui écrit une Bulle où il lui dit basiquement que seule le pape pouvait diriger l'église et que les rois devaient obéir et fermer leur gueules ... bon, il le dit pas comme ça, mais c'est en gros le message.
Philippe le Bel, on s'en doute, n'aime pas vraiment le message et envoit une armée aller capturer le pape ... en 1307 !!! Bref, l'armée envahis l'Italie et parvient à chopper le pape qui sera libéré un jour plus tard par une révolte locale contre les français fait que le pape est sauvé. Mais il finira par mourir un mois plus tard ; le roi de France, pas stupide, parvient à mettre un pape français sur le trône ensuite, qui choisira Avignon comme capitale de la chrétienté ... Le compté d'Avignon restera propriété du pape jusqu'en 1791, date à laquelle les révolutionnaires annexent cette région qui avait alors prit le nom de Comptat Vénaissin.

Je sais pas si vous avez eu le courage de tout lire jusqu'au bout, mais je trouve cette histoire assez passionante !

Le lion bondit sur Chloé et la plaqua à terre. Les autres eurent alors à peine de le temps de se retourner que le lion sourit et dit :
"Vous êtes à plat ? Un p'tit Yop et c'est r'parti !
- De quoi ? Demanda Chloé en froncant les sourcils.
- Voulez-vous un Yop ?
- Non !
- Sûre ?
- Ouais !
- J'en ai à la fraise ...
- Est-ce que je dois parler coréen pour que vous compreniez ?"
Le lion fini par descendre de Chloé et la petite fille pu enfin se relever. Tandis qu'elle était occupé à enlenver la terre qui se trouvait sur sa robe en donnant des coups dessus, le lion dit :
"Yop aux fruits des îles n'est pas si mal non plus ..."
Chloé prit un cailloux et l'envoya sur le lion qui le reçu en pleine sur la tempe. Le sang commença à couler et le lion à pleurer. Chloé haussa les épaules et fit signe aux trois autres qu'on allait faire comme si tout ça ne s'était jamais passé et qu'on allait continuer de marcher.
Finalement, au bout d'une dizaine de minutes de marche, on arriva au bord d'un lac si gigantesque que la petite fille ne pouvait en voir l'autre rive qui se trouvait des kilomètres plus loin. La question était tout de même de savoir comment on allait pouvoir faire pour traverser ce lac et c'était d'autant plus génant qu'on avait rien pour se bricoler un connat et que de toute manière, il n'y en avait pas à proximité.
"Super, comment est-ce qu'on fait maintenant grommela Hansel.
- On pourrait peut-être couper un arbre ou trouver des rondis morts pour en faire des sortes de mini-cannots.
- Ce sont des arbres très spétiaux qui sont particulièrement solides, dit alors Chaperon, même le Père castor avec toute sa famille en renfort ne pourrait rien faire."
Gretel trouva alors des buissons de jolies petites fleures qui ressemblaient à des espèces de cloches et qui étaient d'un blanc immaculé. Elle invita Chloé à venir les voir et sentir leur magnifique parfum, ce qui était assez stupide pensa Chloé, mais bon, les deux autres se disputaient et sentir des fleurs vallait peut-être mieux que de rester là à les écouter.
"Elles sentent bon, hein ? Demanda Gretel.
- Si tu le dis ... moi, je suis sûre qu'il y a mieux.
- Bien sûr, mais il n'empêche que ... bon, attends, je vais les ressentir."
Mais quand la petite Gretel mit son nez près de la fleur, une abeilel qui était venue butiner par là la piqua. La petite cria et arracha la fleur où s'était trouvé l'abeille et la jeta de toutes ses forces. Naturellement, ça faisait mal et elle s'était mise à pleurer de toutes ses forces, ce qui ne manqua pas d'irriter Chloé qui n'avait franchement pas besoin de venir jouer les nounous en ce moment.
"Bon, fait voir ça."
Elle s'aprocha et vit que le dard n'était que très peu enfoncé dans la peau du nez. A défaut d'avoir une paire de pincettes, elle du se servir de ses dents pour enlever le dard, ce qui était d'autant plus risqué qu'elle ne voyait pas le moins du monde ce qu'elle était en train de faire, mais bon. Finalement tout se passa bien et le dard fut ôté.
"Merci, tu es vraiment une super gentille copine, dit Gretel en la serrant tendrement dans ses bras.
- Oui, oui, si tu le dis. Mais tu peux me lâcher maintenant."
C'est alors que Chaperon interpella tout le monde. En effet, la fleur que Gretel avait jetée avait atterit dans l'eau, ou plutôt faudrait-il dire "sur" l'eau, car la plante flottait comme ce cher Jésus.
"Vous croyez qu'on peut utiliser ces fleures pour flotter ? Demanda Hansel.
- Ca doit être un truc chimique, dit Cholé, à moins que ce soit leur texture, mais en tout cas, ça vaut le coup d'explorer tout de même."
On prit donc chacun une fleur et on se mit à inspirer son parfum à pleins poumons jusqu'à ce qu'elle n'ai plus d'odeur. Chloés'approcha alors de l'eau et, posant le pied dessus, se rendit compte qu'il ne s'enfonçait guère. Elle essaya l'autre pied ensuite et ce fut bon également. On pu donc commencer à marcher sur la surface de l'eau, mais on prit tout de même des fleures de rechange au cas où l'effet des premières n'était pas assez long pour pouvoir permettre de traverser le lac.
"On devrait être de l'autre côté dans une bonne heure et demi, leur dit Chaperon alors que ça faisait déjà une heure qu'ils étaient en train de marcher.
- Juste comme ça, cette montagne machin, y'a combien de chamin à parcourir avant de pouvoir retrouver ma mémoire ?
- Une fois de plus, il faut compter en kilomètres, répondit Chaperon, mais il parait que cette montagne ... disons que c'est pas l'endroit le plus joyeux du monde puisque c'est là où se trouvent toutes les créatures qui te font peur.
- Je m'en fiche, dit Cholé. J'ai le souvenir d'aucune de ces choses-là.
- Consciement, mais ton inconscient en a toujours peur.
- Chouette ... et si on continuait pour finir toute cette chiasse aussi vite que possible ?"
On accéléra donc un peu le pas.
Mais assez rapidement, Chloé se sentie un peu plus lourde et se rendit alors compte que ses pieds étaient en train de s'enfoncer un peu dans l'eau du lac.
"Puré, tu parles d'une vie." Grommela-t-elle.
Elle allait alors demander une des fleures à Gretel lorsqu'elle sentie que sa tête lui tournait terriblement. Elle tenta de se resaissir, mais rien n'y faisait.
"Merde, le pollen des fleurs doit être empoisonné."
Non, il se trouvait simplement qu'elle se réveillait. Les trois autres se trouvaient devant elle et ne savaient pas qu'elle s'enfonçait dans l'eau et elle n'avait aucun moyen de les prévenir puisque sa conscience remontait déjà à la surface.

Ma soeur m'a un jour raconté une histoire qui expliquait que l'on ne peut s'en tirer raisonnalement en étant complètement philosophe, ni en étant complètement savant et que la science et la philosophie sont tous les deux des entités incomplètes si elles n'ont pas l'autre.
En effet, sans le progrès de la science, les philosophes n'auraient jamais pu comprendre que le Dieu vengeur qui envoit la peste noire pour punir l'humanité ; sans philosophie, la science pourrait produire des bombes atomiques et détruire au lieu de faire par exemple des vaccins contre la tuberculose et sauver des vies

Mais nous avons avec nous le spétialiste Pisel ze Twisel qui va nous éclairer sur tout ça.
"Merci. Nous vivons une période rude car comme disait Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme. Nous devons utiliser notre raison que Descartes place au-dessus de toute chose. Mais rappellons que Blaise Pascal dit qu'il faut admettre la faiblesse de notre raison et écouter notre coeur, ce que Kant dément en plaçant le rationnalisme et le devoir avant toute chose et ..."
Oups, le docteur vient de ... euh ... faire un arrêt cardiaque ... bon, comme je le dis toujours, en avant pour le chapitre ... nan en fait, c'est un mensonge, ça, je le dis jamais.

"Alors voyons, on a plusieurs blessures aux bras, trois blessures aux visage nécessitant des point de suture, un coup dans la machoire en plus des écorchures sur la totalité du visage, des bleus et ..."
Ces docteurs ont vraiment la facheuse manie de parfois réciter l'intégralité des blessures qu'ils ont pu trouver sur le corps d'un patient, comme un fou de timbre qui ne peut s'empêcher de dire le nom de chacun des timbres il a en collection. Mais la raison pour laquelle Chloé s'était laissé faire c'est que ça rentrait parfaitement dans son plan. En effet, il fallait bien avoir des bons motifs pour emmener quelqu'un en procès pour exiger des dommages et intérêts. Les dommages et intérêts que devait la famille de Chloé à la mère du garçon assasiné était assez élevée et la petite fille espérait que ceux-ci seraient assez grave pour au moins permettre d'en rembourser la moitié.
"Bon, eh bien ça nous fait un bel ensemble de blessures tout ça. C'est le juge d'instruction qui sera content, ça va lui simplifier la tâche et le procès sera bouclé dans deux mois.
- Deux mois ?! S'exclama Chloé, mais c'est long !
- Non, c'est plutôt court en fait, je connais un copain dont le divorce a prit deux ans."
Fichtre ! Et dire qu'il y a 2 000 ans, on balançait juste un bon coup de gourdin et c'était fini. Mais les temps changent apparement. Bon, au moins ça allait être prit en charge "rapidement", ce qui n'était déjà pas mal à en croire le docteur. De plus, ça lui laisserait du temps pour récupérer sa mémoire disparue, ce qui serait franchement utile pour son procès.

Le seul côté agaçant avec ces blesssures c'est qu'elles picotaient terriblement par endroit et leur fichu mercurochrome n'arrangait franchement pas les choses, mais au moins, c'était en voie de guérison. Des photos avaient étés prises et ça voulait donc dire que Cholé n'aurait pas à espérer que ses blessures soient toujours en place pour qu'elle aillent au procès et dire au jury :
"Hey les gars, regardez ma collection de blessures."
Ce soir-là, le dîner fut exeptionellement bon considérant qu'il s'agissait d'un dîner préparé dans un hôpital. Le programme télé n'était pas si mal non plus, mais les infos qui annonçaient un blocage de raffineries françaises par les grévistes était un peu moins marrant.
Alors qu'on en était au moment où Columbo allait lâcher son célèbre "C'est ma femme qui va êt' contente", Chloé entendit quelqu'un frapper à la porte. Se demandant qui cela pouvait bien être, elle dit à cette personne d'entrer. C'est un jeune garçon d'environ 13 ans qui entra dans la pièce, accompagné de son père qui avait la figure du bon intellectuel français (et il avait donc toujours une cravate autour de lui, s'il vous plait !). Le petit çargon s'approcha prudemment d'elle, comme s'il en avait peur.
"Tu peux venir, je vais pas te manger." Dit Chloé qui aurait voulu rajouter "qui que tu sois" mais jugeait que ce serait franchement pas une bonne idée.
C'est alors le père qui gromella :
"Malade mentale.
- J'ai entendu monsieur, répondit Chloé en souriant gentillement pour lui indiquer qu'elle s'en fichait.
- Non, il n'a pas dit "malade mentale", dit alors le garçon, mais "salade à l'émentale", c'est un de ses plats préférés.
- Fichu folle ...
- Il a dit que je devrais éviter de me comporter comme si j'étais une "fiche molle", et il a raison."
On aurait pu continuer longtemps comme ça, mais heureusement, le père quitta la pièce. Ce qui était plutôt bon car ça éitait que ne se prolonge le Comedy Hour. Le petite garçon s'approcha alors de Chloé. Il prit une chaise et s'assit dessus avant de lui demander en souriant comment elle allait.
"Euh ... bien, et toi ?
- Bien aussi."
Un moment de silence.
"Qu'est-ce que tu fais derièrement ? Demanda-t-elle au garçon.
- Pas grand chose, vraiment. Depuis le mariage de ton père où on s'est vus, j'ai fait mon petit bon'homme de chemin et tout. C'est vrai ce qu'ils disent, que tu as tué quelqu'un ?"
Ah flûte ! C'était d'autant plus génant que Chloé ne se souvenait pas du moment auquel le garçon faisait référence. Mais comme il avait l'air plutôt certain de son info, elle préféra dire que oui en penchant la tête pour indiquer qu'elle avait bien honte et tout. Mais le garçon mit sa main sous son menton et lui releva alors la tête et dit en lui souriant :
"Je veux te dire que je m'en fiche et que je t'aime quand même.
- Tu m'aimes ?
- Platoniquement je veux dire ! S'empressa de dire le garçon dont les joues rouges prouvaient le contraire.
- Pourquoi est-ce que tu es venu alors ? Demanda Chloé en faisant semblant de le croire.
- Pour dire bonjour, voir comment tu allais et tout ça.
- C'est chose faite je crois, et maintenant ? "
Bon, il état franchement évident qu'il n'avait franchement pas pensé à beaucoup plus que ça. Chloé reprit alors la discussion en parlant de tout et de rien et le fait que ce garçon écoute avec tant d'attention ce qui en aurait franchement emmerdé plus d'un prouvait bien qu'il était au moins complètement fou d'elle.
Mais du côté de Chloé, il n'y avait rien, pas la moindre petite hormone qui s'agitait. Ce n'était pas qu'elle n'était pas amoureuse ou quoi que ce soit comme ça, mais plus comme si il lui était impossible d'éprouver le moindre sentiment doux. C'était d'autant plus génant que la petite fille sentait que si elle n'avait pas ce problème, elle serait très certainement plus enclin à aimer ce type, mais apparement, il n'y avait pas de réponse.
Finalement, tout se passa à peu près normalement et les dux enfants discutèrent pendant quelques temps encore, jusqu'à ce que la père du garçon vienne le chercher. Ils se dirent alors au revoir et Chloé se remit à regarder la télé où on annonçait que la réforme sur les retraites était passé à l'assemblée nationale et que maintenant, il fallait juste que la président la promulgue.
Un des médecins vint alors dans la chambre, mais les traits de son visage indiquaient qu'il était porteur d'une mauvaise nouvelle.
"Petite, il s'est passé quelque chose de terrible.
- Quoi donc ?
- Dans la rue, à la sortie de l'hôpital ...
- Oui ?
- C'est à propos de ta belle-mère.
- Oui, oui ?
- Il y a eu un accident et une voiture l'a tué."

Wouah je m'absente quelques jours et... la masse de chapitres à mon retour !
Coooooool !
Mais je suis obligée de me les garder pour demain, je dois y aller...

Sinon j'ai juste lu ton paragraphe orange sur Oedipe et.... "y sont vraiment dégueulasses ces grecs !" looooool

PIF
PAF
PIF
PAF
PIF
POF
Hé ! T'as gâché mon rythme espère d'ordure !

A l'annonce de la mort d'Emma, une douleur immense frappa Chloé à la poitrine. Elle eut l'impression que son coeur allait exploser et elle du se plier en deux pour tenter de diminuer la douleur.
"Ca va ? Lui demanda le médecin en s'approchant d'elle.
- Ah ! Ma ... gorge ! Ma gorge !
- Quoi, qu'est-ce qu'il t'arrive ?!
- J ... j'ai mal ... j'a ... j'arrive ... pas à respirer.
- Attends-moi une seconde, je reviens."
Il quitta la pièce, mais Chloé commença à se sentir mieux peu à peu. Elle n'avait aucune idée de ce que ça avait bien pu être, mais en totu cas, elle l'avait vraiment prit de plein fouet. Pourquoi est-ce que son corps se mettait dans tous ses états alors que tout ce qui s'était passé c'est qu'une personne venait de mourir. Et quoi alors ? Des gens qui meurent, il y en a des millions tous les jours alors pourquoi ?
"Attendez, dit Chloé à elle-même, je crois me souvenir que le garçon là avait dit qu'on s'étaient déjà vus à un mariage ... celui de cette femme, cette femme qui a dit qu'elle allait quitter mon père ... c'est donc ma belle-mère. D'accord ... mais alors, je devais vraiment tenir à elle autrefois ...
- C'est bon, tu tiens toujours petite ?" Entendit-elle.
La petite fille se retourna pour voir le docteur revenir avec de quoi la transporter en salle de réanimation. Constatant qu'elle allait mieux, le docteur la regarda avec des grands yeux.
"Qu'est-ce qui se passe ? Demanda tranquillement Chloé en lui souriant.
- Comment ça se fait ? Bagaya-t-il.
- Vous en faites pas, tout va bien doc'.
- T'es sûre, même pas la moindre petite douleur ?
- Non, rien, niet-nada."
Le docteur sauva alors les apparence face aux infirmières qu'il avait mobilisé pour venir en aide à la petite fille.
" Je vais quand même devoir t'examiner, dit-il alors en prenant un air très sérieux et en faisant bien attention de prendre un ton de voix très solennel.
- Faites, faites donc."
L'examination fut rapide et le docteur fut obligé de conclure qu'il n'y avait absolument rien d'anormale. Bien qu'il fut frustré de remmener tout son attirail d'urgence avec lui, il se dit que placer la petite fille sous surveillance n'était pas la plus mauvaise idée qu'il ait jamais eut.
Quand il eut quitté la chambre, Chloé sortit de son lit et se dit que si l'accident s'était passé sur le parking, elle aurait une très belle vue depuis sa chambre. Elle s'approcha donc de la fenêtre et vit effectivement que plusieurs mètres étaient couverts de sang et que la police était déjà sur place.
"Fichtre, dit tranquillement Chloé, tant de sang."
Elle ne ressenti absolument rien en voyant cette scène, et pourtant, il y a à peine deux minutes de cela, elle avait eu l'impression que son coeur allait exploser lorsqu'on lui avait annoncé qu'Emma était morte. Bon sang, que les choses pouvaient se montrer étrange parfois ... et d'autant plus que quelques secondes plus tard, la douleur recommença de plus belle dans sa poitrine.
"Ah ! ... ah ! ... l'i ... l'ironie." Dit-elle en suffoquant.
Elle s'accrocha comme elle pu au rebord de la fenêtre et essaya de voir si la douleur allait cesser comme elle l'avait fait auparavant. Cependant, la douleur ne diminuait pas le moins du monde, bien au contraire, elle ne faisait que s'emplifier et devenait de plus en plus insupprotable.
Il fallait rapidement trouver quelque chose pour appeller les infirmiers, ou n'importe qui en faite ... mais là tout de suite, Chloé n'avait pas le moindre idée et elle sentie qu'elle n'allait pas pouvoir rester accroché au rebord de la fenêtre pendant encore très longtemps.
"Le ... l'in ... terupteur !" Murmura la petite fille en voyant l'intérupteur qui se trouvait juste à côté de son lit.
Chloé n'avait jamais compris l'idée que des distances pouvaient être subjectives. Un mètre c'était un mètre et ça resterait toujours un mètre, non ? Oui, sauf que quand on subit une attaque cardiaque et qu'on a vitalement besoin de secours dans les trois minutes, les deux mètres qui vous séparent de l'intérupteur qui vous sauvera peut-être la vie semblent être multipliés par dix.
"Je ... veux pas ... mourir." Murmura Chloé en serrant les dents.
Elle s'élançan donc vers l'intérupteur en se servant du rebord de la fenêtre pour prendre une impulsion. Malheureusement, ses forces n'étaient absolument pas suffisantes et elle ne parcouru tout au plus qu'une quarantaine de centimètres.
"Ah !"
Elle essaya de se relever, mais le fait de pouvoir à peine respirer semblait l'en empécher. Elle rusa donc et commença à ramper en se disant qu'en se servant du lit, elle pourrait s'y agripper et se hisser debout.
"Go !" Murmura-t-elle en essayant de bien visualiser son objectif.
Elle attrapa quelque chose qui appartenait au lit, cependant, il s'agissait de la couverture et lorsqu'elle tira, celle-ci fut entrainée et tomba sur la jeune fille qui se retourva prise au piège en dessous.
"Dieu ! .... Dieu ! Murmura-t-elle en sentant des larmes roules le longs de ses joues, à ... l'aide ! Je t'en ... pries ! Dieu !"
Mais rien ne se passa, ce qui paru logique à la petite fille qui ne comprenait pas pourquoi elle avait fait appel à une entité à laquelle elle ne croyait pas de toute manière. Finalement, elle allait bien crever là et ce serait la fin de tout.

Graaaaaah !!!! Et toi tu m'en rajoutes !!!!!
Enfin je vais pas me plaindre ! ^^
Mais ça attendra demain.... (à force, j'aurais peut-être un roman de 200 pages à lire ! cooooool ! XD)

J'ai lu le premier (ils me font rire Hansel et Chaperon ! =) mais je me garde la suite pour demain.

Bisou philouuuu !!!

.... POF !

Ah ! Quelle illusion que la liberté d'expression en France !

"Est-ce qu'elle est vivante ?
- Oui.
- Vous en êtes certaine ?
- On est encore vivants alors donc, elle aussi logiquement."
C'est ce que Chloé entendit alors qu'elle était toujours dans les vappes et qu'il faisait toujours tout noir. Elle sentie alors des lèvres humides contre les siennes, et quand elle ouvrit les yeux, elle se rendit compte qu'il s'agissait de celle de Hansel. Rapidement, elle se redressa pour lui crier dessus, mais elle se mit brusquement à tousser et à cracher de l'eau tant et plus.
"C'est quoi tout ça ? Demanda-t-elle sans même penser à regarder où elle se trouvait.
- Le bouche à bouche ça marche toujours finalement."
Elle se rendit alors compte qu'elle se trouvait dans un sorte de hutte et qu'en plus du trio habituel, il y avait ue foule de gens qui se trouvait près de l'entrée et qui semblaient avides de voir ce qui allait se passer.
"Stop ! S'exclama Chloé en se redressant. Où est-ce qu'on est et qu'est-ce que c'est que ce bazar ?!
- On est dans un des villages et apparement, les habitants ne nous haïssent pas, répondit Chaperon.
- Y'a des villages ici ? Je croyais que le seul batiment c'était le château.
- Non, il y a bien des villages, dit Chaperon en prenant à nouveau la parole. Il y en a plusieurs, mais je sais pas si c'est vraiment utile de faire une liste ici, non ? Pendant qu'on était occupés à te réveiller, ils ont dit qu'ils allaient chercher le chef pour qu'il vienne te parler.
- On a vraiment le temps pour ça ? Demanda Chloé en se redressant.
- Disons qu'on a pas trop le choix en même temps parce que sinon, ce village a l'air d'être plutôt bien armé et je donne pas cher de notre peau."
On attendit donc pendant quelques minutes au bout desquelles un homme de couleur de peau rouge (comme celle de tous les autres habitants du village). Il avait un pagne, mais en or celui-ci et des plumes multicolores ornaient sa tête mise en valeur par une longue chevelure. S'approchant de Chloé, il s'agenouilla devant elle.
"Ô reine magnifique, vous me voyez tout humble à vos pieds et trop hônoré que notre misérable vilage puisse vous servir d'abri.
- Vous êtes bien le chef ?
- Oui ma reine.
- Je suis pas votre reine !
- Si Chloé, intervint Chaperon, nous sommes dans ton univers ici. Tu le domine et tu en est la maîtresse.
- Bon, supposons. Dans quel village sommes nous ?
- Nous sommes dans le village de Beauté, répondit le chef en continuant de se prosterner. Nos humbles pêcheurs vous ont recueillis tous les quatres alors que vous vous noyiez dans l'eau du lac ; nous vous avons ensuite ammenés ici. J'espère que nosu n'avons rien fait qui puisse offenser sa majesté.
- Mais nan, vous avez tout juste, répondit Chloé en lui donnat une tape sur l'épaule pour lui indiquer qu'il était un gentil n'enfant. C'est très gentil tout ça, mais nous devons tout de même voir un barjo qui n'a rien trouvé de mieux que d'aller faire sa maisonette au sommet de la montagne."
Le chef continua à se prosterner et dit avec agitation :
"Ô majesté, vous ne pouvez vous rendre dans cette montagne sans escorte, c'est trop dangereux. Je vais vous donnez nos meilleurs guerriers.
- Euh ... comme on est dans le village de beauté, est-ce que par "meilleurs" vous voulez dire "les plus beaux" ?
- Vous voulez les plus forts.
- Ben un peu quand même ! S'exclama Chloé en croisant les bras.
- Pitié majesté ! Ne vous enervez pas ! Vous aurez nos guerriers les plus forts dans moins de quelques minutes, je vous le promet."
Bon, sur ce coup il avait l'air sincère, alors Chloé ne le disputa plus et le laissa aller. Fermant ensuite la porte de la hutte pour que tous les autres dehors ne les embêtent pas, elel se tourna vers les trois autres.
"Bon, les gens, y'a vraiment un soucis avec mes horaires de sommeil.
- Sûr, répondit Hansel. La Belle au bois dormant elle était chainte à dormir tout le temps, mais au moins, on a jamais eut trop de mauvaises surprises de ce côté là.
- Y'a un bouton stop sur ce trux ? Demanda la petite fille en désignant Hansel.
- Malheueusement non, répondit Chaperon en soupirant.
- Bref ! Ce que je vais faire c'est que je vais essayer de simuler une maladie dans le monde réel et normalement, ils me laisserons dormir assez de temps pour qu'on réussise à récupérer ce qui nous intéresse.
- Ok, mais je crois que j'ai une mauvaise nouvelle, du annoncer Chaperon.
- Dis toujours, après la CGT, je vois pas ce qu'il pourrait y avoir de pire.
- Eh bien ..."
C'est alors qu'on entendit des coups à la porte. Chloé ouvrit pour voir des centaines de gens se prosterner devant elle. Le chef osa redresser la tête et dire :
"Ô majesté, grande reine, les guerries sont parés, les chevaux aussi, des provisions ont mêmes étés ajoutées.
- Déjà ?! S'exclama la petite fille, vous êtes rapides dans ce village.
- C'est que, Madame reine, nous nous devons d'approcher au plus près la perfection afin de vous satisfaire.
- Bon ... je crois que je vais y aller dans ce cas."
On s'apprêta donc et en moins de quelques minutes, on fut en route. Chloé regarda autour d'elle et se rendit bien compte à quel point le village autour d'elle était effectivement beau. Partout il y avait des couleurs resplendissantes qui brillaient de milles feux. Mais ce qu'elle ne savait pas c'est que ce village était habituellement comme ça.
"Hé, Chaperon !
- Oui Chloé ?
- Tu voulais me dire quoi tout à l'heure ?
- Ah oui ! C'est à propos du château.
- Qu'est-ce qu'il a ? Il est hânté ou quoi ?
- Non. Je crois qu'une fois que tu auras retrouvé ta mémoire, il faudra que tu ailles tuer le Prince Charmant et lui reprendre le château."

Yes ! Un bon fight de prince versus princesse incessamment sous peu !
C'était agréable de lire plusieurs chapitres de plus, je reste moins sur ma faim !
En tout cas c'est fou, mais dans tous tes écrits - que ce soit roman ou pièce de théâtre - il y a toujours une petite part de Lewis Carroll !
C'est.... agréable...! ;p (j'ai adoré le lion noir sponsor de Yop ! looool)

T'es un extraterrestre Philou ! :cyclops: Comme Chouki et Auron ! XDDD

L'armée française subit une défaite à la bataille de Malplaquet. Cependant, les ennemis avaient perdus tellement d'hommes dans cette bataille qu'ils ne purent envahir le pays pendant trois autres années et le général français déclara à Louis XIV :
"Sire, laissez-moi encore perdre une ou deux batailles comme ça et vous n'aurez plus d'ennemis."

"Ha ha ha ! Laisse-moi donc faire un petit résumé ici, dit Chloé en rigolant. Ca veut dire qu'en plus d'en chier à mort en devant aller trouver ma mémoire, il va encore falloir suer sang et eau pour aller zigouiller l'autre tapette qui se trouve dans le château ?!
- A peu près oui.
- Tu sais Chaperon, je me demandes vraiment si ça en vaut la peine.
- Mais bien sûr que oui !
- Je crois que je vais me reposer en attendant même qu'on arrive au sommet de cette montagne."
Le seul soucis est que, naturellement, comme elle se trouvait déjà dans en train de dormir, il était difficilement possible d'accéder à un niveau plus bas de conscience. Tout ce qu'elle fit finalement c'est fermer les yeux et c'est à peu près tout. Elle du bien rester pendant une bonne heure comme ça, mais elle savait pourtant qu'on s'approchait du sommet de la motagne car il faisait de plus en plus froid.
Elle sentie alors qu'une main lui secouait l'épaule et quand elle ouvrit les yeux, elle vit qu'il s'agissait de Chaperon.
"Quoi, qu'est-ce qui se passe ? Demanda la petite fille en fronçant les sourcils.
- Là, regarde.
- Quoi ?
- Un gardien.
- Un gardien ? Ici ? Dans mon monde intérieur ?
- Apparement, et il ne veut pas nous laisser passer sur le pont."
En regardant, Chloé vit un giganteste Rambo planté devant un vieux pont composé simplement de cordes et de planches. Sous ce pont, c'était un précipice absolument titanesque dans lequel il ne faisait pas bon tomber. Chloé décentdit de cheval et s'approcha du Rambo.
"Salut toi, dit-elle.
- J'ai un nom, je m'appelle Christian.
- Bien alors, Christian. Le chemin que tu gardes est-il bien celui qui mène au sommet ?
- En effet. Mon maître a tenu à ce que seuls les vrais braves puissent passer.
- Et donc, que dois-je faire pour te prouver ma bravour.
- Je te laisserais passer sur le pont si tu me bas lors d'une activité physique de ton choix : combat, natation ou course à pied."
Chloé regarda autour d'elle pour essayer de trouver laquelles de ces sports elle aurait le plus de chances de gagner contre Rambo. Elle dit alors en souriant :
"Pour le combat, on a le droit aux épées ?
- Oui, naturellement. J'ai toujours la mienne dans le fourreau, prète à être utilisée.
- Bien alors. Qu'on m'apporte une épée.
- Ah ! Tu choisi donc le combat singulier.
- Non, je suis juste en train de voir si je peux me servir d'une épée."
Un des serviteurs apporta alors une épée à la petite fille. Celle-ci la prit et avant même de l'avoir sortie de son fourreau, eut l'air de crouler sous son poids. Elle regarda alors Christian avec un air désolé.
"Oh bon sang ! Je suis trop faible et trop frèle pour même porter cette épée. Je prèfère encore la course à pied.
- Comme tu veux. Quel parcours choisis-tu ?"
Elle laissa tomber l'épée à terre avant de répondre.
"L'épée marque la ligne de départ. Comme le pont fait bien une trentaine de mètres de long, on va dire que la ligne d'arrivée est à l'autre bout du pont.
- C'est tout ?!
- Ouais.
- Aucun problème alors, commençons !"
Ils se mirent donc tous deux dèrrière le fourreau qui avait été plcé perpendiculairement au pont. Quand le départ fut donné, ils se précipitèrent tous les deux, mais Christian courait bien plus vite que Chloé. Cependant, la petite fille avait ramassée, l'épée qui seravait de ligne de départ. Elle s'approcha d'un des poteaux auquel était attaché les cordes du pont, dégaina l'épée qu'elle n'eut aucun mal à manier et d'un coup, coupa la corde.
Cela eut pour effet de faire basculer à la verticale des plances qui se trouvaient toutes à l'horizontale et Christian manqua de peu de tomber dans le vide.
"Salope ! Cria-t-il, c'est de la triche.
- Allons coco, répondit Chloé en souriant et en remettant l'épée dans le fourreau, l'objectif c'est bien de traverser le pont, non ?"
Elle se retourna alors vers les autres.
" Bien, on va passer sur ce qui rester du pont, mais pas plus de trois à la fois. En théorie, comme nous sommes douze, en 4 voyages, ça sera bon."
On passa donc en se servant de la corde restante pour s'accrocher. Tout se passa pour le mieux et Chiristian ne pouvait absolument rien faire, trop occupé à s'accrocher pour ne pas tomber dans le vide. Au moment où Chloé passa, elle le considéra, s'arrêta, puis, dégainant l'épée dit :
"Je vois que tu profite du fait que je me trouve au dessus de toi pour regarder sous ma jupe.
- Hein ?!
- Allons, personne ne t'a jamais dit que c'était malpolis de faire ça ?"
D'un coup ferme, Chloé lui coupa la tête. Le rste du corps tomba tout simplement dans le vide pour ne plus jamais être revu par qui que ce soit. La petite fille mit enfin pied sur la terre ferme et dit qu'il faisait tellement froid que le sommet ne devait pas être si loin maintenant et qu'on aurait pas besoin de chevaux.

En effet, dix minutes plus tard, on arriva aux abords d'une petite cabane en bois. Chloé allait frapper à la porte quand elle entendit une voix grave et profonde dire :
"Entre petite fille, je t'attendais."
Chloé haussa les épaules et entra. La cabane était vraiment rustique, mais on pouvait s'y plaire ; la preuve, c'est ce que le vieillard miteux avait l'air de faire. Il invita la petite fille à s'asseoir et à fermer la porte une fois que tout le mond fut entré. On était vraiment à l'étroit car c'était assez petite à la base et franchement pas prévu pour recevoir autant de monde.
"Maintenant, dit-il tranquillement à Chloé, il est temps que tu je te rendes la mémoire.
- Effectivement, répondit la petite fille en croisant les bras. Ca fait longtemps que je poirotte moi."
Le vieillard la regarda pendant quelques instants avant de prendre un verre dans lequel il versa un liquide rougeâtre.
"Bois." Dit-il alors.
Chloé approcha donc le verre de ses lèvres, mais s'arrêta car elle avait la sensation qu'il y avait un piège. Finalement, elle jeta la verre à terre et demanda au vieillard de réellement lui rendre la mémoire.
"C'est bien, répondit-il en souriant, tu ne t'es pas laissé faire et tu as su éviter la précipitation.
- C'était du poison ?
- A peu près.
- Espérons que la suite sera meilleur alors." Ironisa Chloé.
Le vieillard lui donna un nouveau verre rempli d'un liquide vert. Chloé le regarda et le jeta alors par terre.
"C'est pas le bon non plus, je le sens.
- Bien joué, répondit le vieillard. C'était encore du poison.
- J'aimerais VRAIMENT que vous me donniez le bon."
Le vieillard lui donna un verre rempli d'un liquide blanc. La même chose se produisi et Chloé le jeta à terre.
"Je peut concevoir que c'est assez divertissant, dit-elle en croisant les bras et en fronçant les sourcils, mais voyez-vous, ça ne l'est pas pour moi."
Le vieillard lui donna alors un verre rempli d'un liquide bleu et cette fois-ci, Chloé bu. Tout d'un coup, tout le revint, toute sa vie, tous ses souvenirs. Mais c'était assez douloureux et elle s'écroula à terre, prise de convulsions. Cela dura bien pendant quelques minutes, mais finalement, elle se releva et dit :
"C'est bon d'être à nouveau soi.
- Malheureusement, tu n'es pas encore totalement toi, lui glissa le vieillard.
- Comment ça ?!
- Il te reste encore quelque chose à obtenir."
Chloé réfléchit en regardant autour d'elle pour savoir si quelqu'un pouvait bien avoir une idée de quoi il pouvait bien s'agir. Elle dit soudain :
"Mais oui ! Le château ! J'ai besoin de reprendre le château !"
Elle se tourna vers le vieillard.
"C'est ça, hein ?
- Tu verras bien, répondit-il tranquillement. J'ai fais ce que je devais faire. Il y a des réponses que les individus doivent trouver par eux-même."
Chloé réfléchit alors et dit à tous ceux qui l'avaient suivis :
"On va redécendre au village, prendre des troupes et casser la gueule à cet enfoiré de Prince !"

Il y a près de 45 minutes, j'avais presque fini d'écrire le chapitre, mais j'ai frappé un mauvais bouton et tout a été effacé !!! Rââââââââââhhhhhhh !!!!! Ma vengeance contre le destin sera terrible !!!

Le village de Beau avait été entièrement détruit, il n'en restati plus rien. Le feu avait emporté les maison s et seuls quelques poutres calcinées demeuraient et témoignaient de ce qui s'était passé. Les corps qu'on avait bien voulu laisser, à condition qu'on puisse décemment encore appeller cela des corps, étaient affreusement mutilés et on ne pouvait même plus distinguer le sexe des gens qui se trouvaient ici auparavant.
"Qu'est-ce que ça veut dire ? Demanda Chloé avec surprise en voyant ce carnage. Qu'est-ce qui a bien pu se passer ici ?
- C'est sans doute les troupes de Prince, répondit alors Chaperon. Ils ont du savoir que tu étais hébergée par les gens de ce village et ils ont voulus se venger.
- Ah, d'acccord." Répondit simplement la petite fille.
Elle s'assit sur un rocher pendant que les membres de leur escorte étaient en trian de se lamenter sur l'état de leur village. Elle regarda autour d'elle en essayant de réfléchir à une solution qui leur permetterait de s'en tirer relativement bien.
"Hé, y'a pas quelqu'un qui a une carte ici ? Demanda-t-elle.
- Si votre majesté, moi, répondit un des hommes de l'escorte qui se lamentait sur ce qui devait être le cadavre de sa femme.
- Thank you."
Chloé demanda alors l'assistance de Chaperon pour qu'elle l'aide à décider quoi faire ensuite. De tous les villages de la carte, il semblait plus logique d'aller vers Joie, vu lu nom. Cependant, quelque chose disait à Chloé que ce n'était franchement pas une bonne idée et qu'il allait plutôt falloir essayer de se rendre vers le village de Solutide.
"Je sais que le nom n'est pas des plus marrant et j'ose même pas penser quel genre de gens se trouvent dans ce village, mais le fait est que nous devons bien nous reposer quelque part et nous sommes terriblement exposés ici.
- Comment ça ? Demanda Hansel.
- Réfléchit un peu coco. Imagine qu'une troupe du Prince nous trouve ici, au milieu des décombres ! On serait foutus et ce serait la fin de l'histoire."
Le sort est parfois d'une ironie fabuleuse et il le montra en laissant une dizaine de cavaliers pénétrer dans le village. Heureusement, ils n'avaient vu personne et ils étaient très certainement en train de partouiller dans le coin à la recherche de survivants à acherver. Chloé s'approcha discèrement des gardes du corps et leur demanda de préparer leur arcs et leur flèches.
"Bon, chacun en choisi un et se dépèche de recharger. Normalement, tout devrait bien se passer et deux salves devraient suffir à les zigouiller, mais je vous en pries, faites gaffe aux chevaux, nous en aurons besoin pour rejoindre Solitude.
Les archers se mirent donc en place et en moins de deux salves, tous les cavaliers furent tués.
"Parfait ! Dit Chloé en souriant, maintenant, il faut se grouiller de maitriser leurs chevaux avant qu'ils ne puissent s'enfuir."
Une fois qu'on avait capturés les chevaux, Chloé prit place sur l'un d'entre eux et demanda qu'on trouve dans les décombres du village tout ce qui pourrait se manger ou se boire, afin qu'on ne crève pas de faim ou de sof en route.
"Ils ne nous ont rien laissés votre grandeur, lui rapporta un des gardes du corps après inspections minutieuse et assez longue du village.
- Rien de rien ?
- Non.
- Même pas ... bah ! Laissez tomber alors. On va simplement manger ce qu'on pourra trouver en route, ok ?"
On obéit et on monta chacun sur un des chevaux avant de se mettre en route.
Le temps était toujours assez enclin à la neige et au grand froid, ce qui étonnait grandement Chloé qui n'avait pas le souvenir qu'il y avait autant de neige et qu'il faisait aussi froid lorsqu'elle s'était trouvé à Beau, quelques heures auparavant. Les chevaux souffraient apparament encore plus du froid qu'eux, puisqu'ils ralentissaient au fur et à mesure que les heures passaient. Finalement, le cheval qui se trouvait sous Chaperon s'écroula par terre.
"Stop tout le monde, on va s'arrêter pour se reposer et faire le point.
Elle du achever le cheval agonisant à coup d'épée, lui tranchant la tête d'un coup sec. Désormais on commençait à avoir un réel problème de logistique. En effet, on était douze là et il n'y avait désormais plus que 9 chevaux. Soit, on avait opté pour le choix de mettre deux personnes sur un même cheval pour gagner de la place, mais le fait était que cela devait grandement fatiguer le cheval qui ne tiendrait certainement pus très longtemps et ça se corserait vraiment quand on en viendrait plus qu'à 7 chevaux pour 12 personnes.
"Où est-ce que nous nous trouvons sur la carte ? Demanda Chloé.
- Eh bien, disons que nous ommes presque à la moitié du chemine entre Beau et Solitude.
- Ah cool ! Ironisa Chloé. Je pense vraiment que si on continue dans cette voie, nous serons tous morts avant d'y arriver."
C'est alors qu'ils virent un carosse en train de passer. Ils l'arrêtèrent et le conducteur palit en pensant sans doute qu'il avait affaire à des voleurds de grand chemin.
"Du calme monsieur, lui dit Chloé en croisant les bras. On est pas des voleurs, mais on chercherait à rejoindre le village de Solitude avant que nos chevaux ne meurt de froid.
- Si vous voulez, je peux toujours vous prendre dans mon carosse, je vais vers Solitude de toute manière.
- Exellent, répondit Chloé en faisant signe à tout le monde d'entrer dans le carosse. Cepandant, j'espère que vous ne m'en voulez pas si je laisse un de mes gardes du corps à côté de vous pour véfifier que nous sommes bien en train de nous diriger vers Solitude et que ce n'est pas un piège.
- Vous ne devriez pas avoir peur madame, lui dit el cocher.
- Je n'ai pas peur, je suis simplement méfiante, répondit Chloé en fronçant les sourcils. Y'a des types là dehors qui veulent nosu tuer et je ne tient pas franchement à mourir ici."
On se mit donc en route vers le village de Solutide. Ce qui était plutôt agréable était que le carosse était plutôt grand donc on eut pas besoin de réellement se sérrer comme des sardine afin de pouvori chacun trouver une place. Par terre, la paille qui se trouvait sur le sol leur permettait de se réchauffer un peu les pieds.
"Bien, dit Chloé. Une fois que nous serons à Solitude, il faudra que nous levions une espère d'armée.
- Ils vont accepter de confier leur armée à la première étrangère venue ? Demanda ironiquement Hansel.
- Non, naturellement ils vont refuser. Mais jessayerais de tirer mon épingle du jeu et de les mettre définitivement de notre côté. Voyez-vous, l'avantage de Prince c'est qu'il doit voir une grosse armée et qu'on en est encore à nos débuts. Cepandant, comme il n'y a pas encore de guerre, à ce que je sache tout du moins, on peut encore se préparer.
- Mais Solitude se fera détruire également, souligna un des gardes du corps.
- Eh bien, disons que tout dépend de si nous parvenons à les prévenir de l'imminence du danger.
- Qu'est-ce que ça changerait.
- Tout ! Ceux du village de Beau ont certainement étés prit par surprise et c'est ça qui explique qu'ils se soient fait rétamer par l'ennemi. Mais supposons qu'un village soit constemment sur le qui-vive, alors ..."
A ce moment précis, le carosse s'arrêta brusquement.
"Ah, quoi encore !" S'exclama Chloé.
Elle passa alors la tête par la fenêtre pour voir que le carosse était encerclé par des dizaines d'archers prêt à la transformer en passoir au moindre mouvement suspect.